Le soleil avait dépassé son zénith depuis déjà quelques heures, mais il n’avait pas un instant cessé de brûler le ciel, de le pâlir de sa blanche lumière, la chaleur faisant vibrer l’air aride au point que chaque inspiration semblait plus dure à prendre que la précédente. Chacun de ses pas soulevait de nouvelles volutes de poussières qui venaient lécher le bas de sa cape de colporteur en vagues jaunâtres desséchées. Fronçant légèrement les sourcils, il contempla pensivement la forme qu’il pouvait apercevoir et qui ressemblait singulièrement à une caravane, probablement une planque pour une quelconque guilde vagabonde. Le repaire était éloigné de sa route, et même s’il était repéré, il aurait largement le temps de passer avant que qui que ce soit ne puisse le rattraper. Du moins, si son agresseur était à pied. Il parcourut ses souvenirs de la région pour essayer de déterminer la probabilité que les éventuels assaillants puissent avoir de l’essence avant de décider que le risque n’était pas assez grand pour le décider à faire un détour. Il leva un peu le menton, redressa ses épaules et recommença à marcher.
→ LÀ TU VOIS PAS TOUT LE TRUC DONC CLIQUE ICI ←
La fin d’une belle amitié :(