Tout d'abord, il y a selon moi deux types de connaissances.
Les connaissances théoriques et les connaissances pratiques. Les théoriques, celles sur lesquelles on fait des recherches et on s'informe. Et les pratiques, celles qu'on obtient par l'expérimentation. En effet, entre "la Terre tourne autour du Soleil" et "si tu mange des betteraves tu vas pisser rouge" il y a une différence. Cependant, que la connaissance soit théorique ou expérimentale, l'Homme en est toujours friand. C'est ainsi que sont nées l'astrophysique et cette soudaine envie de manger des betteraves, curieux que tu es.
Ces connaissances, on les utilise par exemple à l'occasion de ce qu'on pourrait barbarement appeler des relations sociales. Les pratiques, lorsque l'on connait une blague qui fait toujours rire ou qu'on sait que certaines sont à proscrire selon son public. Les théoriques, bien souvent, pour épater la galerie; mais pas que. S'y connaitre en art de la Grèce antique ça peut être formidable si ça nous intéresse, donc nous rend heureux et qu'on cherche à rendre les gens heureux en les intéressant.
J'ai oublié où je voulais en venir. Mais je crois que toute cette introduction vaseuse devait me mener à dire qu'il faut regarder la Grèce antique avec intérêt, pas nostalgie, que s'y connaitre c'est très bien, en faire partager les autres c'est merveilleux, mais que se morfondre et se plaindre aux autres que cette époque est révolue ça n'a pas de sens. Une des idées de Nietzsche c'est que le remord est une notion chrétienne et néfaste. Il faut tirer des leçons du passé, pas rester bloquer dans celui-ci.
Je me rappelle pas avoir voulu faire un article où je fais la morale et où j'étale allègrement ma science. Du coup le passage sur Nietzsche me parait vraiment dégueulasse et prétentieux. Il me semble qu'à un moment j'ai voulu le supprimer en me disant qu'il servait à rien. Et aussi parce que... Parce que ça va pas plaire? J'aurai donc envie de plaire. Oui c'est évident, après avoir passé du temps à écrire j'ai envie de reconnaissance. Mais en y pensant, je veux pas d'une reconnaissance que je me serais efforcé d'obtenir en écrivant dans l'optique que mon article plaise au plus grand nombre. C'qui me ferait vraiment bander, ça serait une reconnaissance naturelle. Que même si j'y ai mis moins de coeur que dans le premier et que l'inspiration était pas non plus au rendez vous, vous m'acclamiez pour cet article. Comme un ultime être créateur. Je doute que ça se passe comme ça. Mais je me félicite néanmoins d'avoir essayé de créer. Parce que si je devais donner une raison je dirais que c'est bien pour ça que j'écris. Mais aussi pour... L'amour des belles phrases et des beaux mots? C'est d'un niais.
Non. Finalement je vais justifier mon article par l'amour de l'inopiné. Surprendre et être surpris.
Ne me décevez pas...
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