Je suis Laurent Cohnard-Audet. Je n'aime pas les chats parce que je suis éjaculateur précoce. Je jouis vite et je jouis mal et tant que je peux me permettre d'être une merde je m'y tiens avec la noblesse d'un concierge d'école primaire. J'ai un don pour le ballet depuis que j'ai commencé à apprivoiser les premières vidéos obscènes de la fin de mon enfance. Je fais vire-volter mon membre avec la souplesse d'un balayeur de nuit, avec ma longue barbe d'un mois ou deux, je compte plus trop. J'aime la samba mais ça va trop vite pour moi. À chaque coup de ballet je n'arrive pas à suivre la cadence de mon coeur, j'en souffrais peu avant. J'en souffrais peu avant de savoir qu'on doit souvent balayer une rue entière sans avoir perdu la verve qui motive à toucher son premier salaire. Balayer la nuit c'est se risquer à perdre toute confrontation avec les chats tranquilles. Les chats bourrés nous donnent l'espoir de pouvoir les caresser. Un chat bourré, ça ondule sa croupe comme je manie mon ballet, avec une insouciance élégante et doucereuse. C'est très agréable de pouvoir se sentir l'égal de la beauté, et puis viens le soleil. Le soleil réveille le plus ivre des anéantis. Il réveille tout et se permet même de remettre à sa place le plus beau et soyeux des chats. Les voir courir vers leur lieu d'amusement n'a d'égal que la dernière pensée avant de dormir, celle dont on ne se rappelle jamais. J'aime pas les chats parce qu'ils n'ont jamais l'air plus naturel que quand ils s'en battent les couilles de vous. La journée ils dorment et mangent et vivent à votre écart, bien loin de votre soleil. J'éjacule vite donc je me balaye longtemps, longtemps et avec des pauses incessantes pour tenir toute la rue sans crier à mon esprit qu'il bouscule ma monotone danse. C'est long, dur, arythmique, désordonné, démembrant. Quand un chat vous donne de l'importance il aime se faire gratter entre les oreilles et fait doucement glisser votre main sans que vous n'ayez le choix vers son arrière-train. C'est salaud. Là il vous présente clairement son orifice anal et ça schlingue la litière, puis il se casse. Je touche du bout du doigt une attirance mutuelle pour finir sur une éjaculation individuelle qui n'a pas été la mienne. La mienne sera intervenue plus tard dans un coin sombre entre deux poubelles de mon esprit. Les poubelles même se foutent de ma rapidité à accomplir mon ponctuel destin. Elles crissent de rire tant que je me tiens à elles pour purger ma saleté. Je ne vois plus l'intérêt de m'étendre sur des belles danses puisque la finalité justifie à elle-seule mon destin. J'écoute juste la fin pour apprécier le meilleur moment. Car oui à dix ans j'ai choisi d'aller vite, que ce soit d'un élan insensé ou d'une victimisation forcenée, je n'ai jamais trouvé d'intérêt que dans les meilleurs moments. Je vais vite au but et tant pis si le chat n'est pas content. Mais leur beauté m'a toujours laissé perplexe et je voyais en leur robe soyeuse un aboutissement irraisonné à la conjonction de toutes les ficelles de l'univers. Il n'y a de l'art que dans mes yeux et peu importe que les meutes de matous se gaussent de moi, je me connais bien mieux à travers un jet prompt qu'une longue caresse. Hier, en tirant une énième fois la tronche après avoir fait l'éloge de mon ballet, je me suis rendu compte que je tirais la tronche depuis toujours. Sale putain de chat, tu ne me laisseras jamais ma chance et tu refoules la litière. Je ne sais pas qui de nous deux ressemble le plus à une merde mais lasse-moi réaliser mon rêve. Demain ma main ne quittera pas ton crâne de par ton gondolement charmeur, vieux serpent, elle se saisira de ta gueule et serrera d'une force à la hauteur de mon manque, que tu puisses éclater au creux de ma paume. Ton esprit m'appartient déjà et ma main n'aura de cesse de continuer son emprise qu'elle se brisera, s'effondrera sur elle-même entraînant ainsi tout mon corps à suivre le même chemin, le même tunnel. Seul survivra mon fameux balai miaoumiaou va niquer ta mère.
Géant!
Mmbleuarrghlr
PATIN C MOR
Ouais, c’est le réchauffement climatique.
Dis, ça doit être un de tes parents lui, non ?
https://www.geopatronyme.com/nomcarte/CACA
Je dois avoir un problème… Pourquoi ça me fait autant marrer de voir apparaitre « monsieur caca » quelque part… Voilà, je rigole encore tout seul comme un gros bouffon, mais c’est plus fort que moi. MONSIEUR CACA, MORT A LA GUERRE. « Bonjour, je suis Eugène Caca, et j’aimerais beaucoup vous connaitre » … CACA CULOTTE ! OLOLOL, et si il se marie, ça fera MONSIEUR ET (mffrmmfrrr) MADAME CACA !! HAHAHAHHA
https://bit.ly/QKAVnS
Ohlala, dossier :
Nom : Caca, Prénom : Caca. CACA CACA ! Avec un accès direct noté 5 étoiles. J’aurais jamais pensé que je rirai aux larmes avec un site généalogique.
au début, je trouvais ça quelconque ton histoire, mais je me suis mis à ta place entrain de rire en trouvant ça drole, et j’ai ri. c’est dautant plus troublant, et charmant, et dansant (ouais, ET dansant, et pas MOINS, pédé) que je déteste ton humour et ton existence en générale. je sais plus trop quoi penser de l’univers et tout…
ps : je viens d’acheter ce string, si klkun sait comment c’est sensé être porter, qu’il m’explique, ça me rendra un sacré service
Tu trouves pas que l’acharnement de ce monsieur caca qui appelle son propre fils « caca » est drôle ? Putain, je sais pas ce qu’il te faut, genre voilà, t’es trop un esthète de l’humour maintenant. Toi t’es le genre de mec qui utilise des expressions de merde genre « j’ai un humour à prendre au 18ème degré » putain, ce que je déteste cette réplique, comme tous ces connards qui disent « grosso merdo », « JE DIS CA JE DIS RIEN » ou encore « merki ». Y’a aussi « au jour d’aujourd’hui ».
Putain si Oncela se met à aimer Deeplake qu’est-ce que va devenir MPSI…
S’il se met à l’aimer, ça va former tout plein de petits connards qui viendront se réfugier sur MPSI.
Parce que t’es différent toi, de ces ptits connards ?
Et jparle pas que pour toi, si on était des vrais des durs des tatoués on viendrait pas sur MPSI on irait faire de la moto en arizona
Dans mon top 5 des mes articles préférés sur MPSI.
représente 2014