Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, je sentirai la fraîcheur de tes pieds.
Je laisserais mon gland baigner dedans ton cul.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme
Et j'irais loin, bien loin, brisant ton arrière train,
Par la Nature- heureux comme avecque ta femme.
Reinmoche, Peaux&cie, 1868-1870.
C BÔ!
C BÔ!