Réalité (vivelavie)

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Le moteur de la twingo ronronnait paisiblement. Je glissais emporté par l'ensemble métallique à environ 110 kilomètres heures. J'étais sur l'A13 et le soleil quittait peu à peu sa fine et courte drapure de nuages pour disparaître derrière l'horizon. J'aime conduire quand le soleil se couche, les jeux de lumière et la vitesse m'enivrent. Je me croirais presque emporté au ciel. Un ciel rempli d'anges mécaniques. J'aime aussi ma voiture : une vielle twingo 1 conçue et produite à une période ou les designers avait encore le droit à l'originalité. A une époque ou les petites voitures étaient populaires et pas encore un signe évident d'échec social. Le A collé à l'arrière m'apporte néanmoins un gage de crédit auprès de mes congénères. Les gens sans doute pensent : « Ce n'est qu'un étudiant, mais il a tout de même une voiture » « Il roulera dans quelque chose de mieux lorsqu'il aura fini ses études. Il n'y avait pas de radio, les anciens propriétaires l'avait retirée.  Je n'en voyais de toute façon pas l'utilité ; les radios ne produisent qu'un triste bruit de fond, morne et répétitif ; qui sur certaines fréquences devient même terriblement vulgaire. Mon père n'était pas comme moi ; lui avait besoin d'une radio, prés de lui, en permanence. Peu importe l'émission, il avait besoin d'entendre les grésillements, les voix posées des intervenants qui lui contaient le tournoiement du monde et que lui-même dans une minuscule mesure en faisait partie intégrante. C'était finalement à lui que les voix s'adressaient, bien qu'il ne pouvait leur répondre.

Les panneaux défilaient au-dessus de ma tête, ils m'indiquaient que j'approchais de Caen. J'avais déjà été à Camps. J'étais au lycée en 1ére et nous avions visité le mémorial, les cimetières américains, et les restes de bunker allemand. J'avais aimé les grands espaces, le calme qui y régnait et surtout l'océan atlantique. XXI siècles  d'humanité n'avaient pas réussi à apprivoiser l'immensité bleue. Quelquefois, un aéronef y tombe et on ne le retrouve jamais. Quelque fois, les vagues emportent des morceaux de terre que l'on croyait appartenir aux hommes. J'avais pris la route sans trop réfléchir. Je ne supportais plus ma chambre, le plafond blanc que je fixais sans cesse allongé sur mon lit. Je ne supportais plus mes pensées, ce sont elles que je tentais de fuir. Mais les mauvaises pensées sont de fidèles compagnonnes. Irrésistiblement, j'avais pris la direction de l'océan. Je voulais le rejoindre à l'un de ces endroits ou les falaises lui laissent brutalement place, bien souvent dans un fracas de vagues. Le soleil n'était pas encore totalement couché, mais enfin, j'étais arrivé. Il y avait peu à marcher pour rencontrer le bleu que je désirais. Il n'y avait ce soir-là aucun promeneur sur le littoral vert surplombant les vagues. Je trouvais un  énorme cailloux recouvert de lichen et je pris place dessus. Il semblait avoir était posé là uniquement à l'usage du rêveur. Les secondes défilèrent, et je ne sais combien de temps je suis resté face à l'eau. Peu à peu, l'atlantique me happait. Il faisait désormais nuit, mais la pleine lune éclairait d'un rayon blanc la pénombre. Mon esprit divagué et mes pensées se firent de plus en plus sombres. Alors que je me demandais ce qui me retenait de plonger dans l'immensité ténébreuse : j'ai entendu sa voix. Une voix coquette de femme. De femme qui s'exprimait en prenant des tonalités d'enfant. C'est à moi qu'elle s'adressait :

-Qu'est-ce que tu fais là toi ?
Je me retournais vers la terre et l'aperçus à peine à 3 mètres de moi, elle était blonde très blonde un blond qui s'approchait du blanc. Ses yeux étaient deux diamants d'un bleu opale régnant sur un charment visage ovale. Sa peau pale et bleutée était parfaitement éclairée par la lune. À tel point qu'elle semblait elle-même être un morceau du satellite. Elle portait un bas de survêtement des baskets est une doudoune noire.
Je restais quelques secondes hébété ne sachant trop quoi répondre. Ce que je fais la moi ? Au fond, je ne le sais pas.
-Je...Je regarde l'océan, c'est tout. Et toi ?
-Tu as raison la nuit et belle ce soir. Moi, je me promène et c'est aussi tout. Répond dit, elle en souriant. Ces dents étaient perlées. Je ne savais quoi dire. Les batements de mon cœur s'accéléraient et j'étais simplement heureux à ce moment précis de pouvoir la regarder. Il y avait dans chacun de ses mouvements dans chacune de ses paroles une grâce enfantine. Elle semblait être un produit de l'instant et de l'environnement, une légère création de l'air la mer la nuit et la lune.
Je m'apprêtais à lui demander son prénom quand une voix acre brisa mon inspiration. Une voix d'homme retentit :

-Eh ! Kimberly ? Qu'est-ce que tu fous putain !? J'ai pas le temps d'aller pisser que tu fais déjà la pute ! Hein !? Monte dans la voiture connasse !

Elle est partie.

Dans THE INTERNET. Là t'as le permalien.

14 coms pour Réalité (vivelavie)

  1. deeplake dit :

    Elle portait un bas de survêtement des baskets est une doudoune noire.
    Je restais quelques secondes hébété ne sachant trop quoi répondre. Ce que je fais la moi ? Au fond, je ne le sais pas.
    -Je…Je regarde l’océan, c’est tout. Et toi ?
    -Tu as raison la nuit et belle ce soir. Moi, je me promène et c’est aussi tout. Répond dit, elle en souriant. Ces dents étaient perlées. Je ne savais quoi dire. Les batements de mon cœur s’accéléraient et j’étais simplement heureux à ce moment précis de pouvoir la regarder. Il y avait dans chacun de ses mouvements dans chacune de ses paroles une grâce enfantine. Elle semblait être un produit de l’instant et de l’environnement, une légère création de l’air la mer la nuit et la lune. C’est à ce moment précis que des bruits sourds brisèrent le calme de la nuit. Ils venaient de la droite, de la gauche : partout le même vacarme incessant, des cris rauques entrecoupés de bruits beaucoup plus sourds, comme des arbres centenaires qui retombaient avec fracas à même le sol. Tout vibrait, tout n’était que bruits et tremblements. Les vélociraptors étaient là, par centaines, déchiquetant tous les éléments solides du paysage. Elle s’agrippa à moi mais il était déjà trop tard… Le Tyrannosaurus Rex cracha les restes de voiture qu’il avait dans la gueule pour nous empaler à ses crocs.

    Je repensais au moment que j’avais passé dans la voiture et que je conduisais au soleil couchant. Je me disais que si j’étais en première et que j’avais le permis, ça voulait au moins dire que j’avais redoublé deux classes et que j’avais perdu de toutes façons trop de temps. Ma vie n’avait servi à rien de toutes façons, et puis mourrir mangé par un dinosaure, ça avait quand même plus de gueule que de crever dans un vulgaire accident de bagnole, ou pire : aspiré par un escalier roulant…

    Mais d’où venaient-ils ? Les dinosaures étaient éteints depuis des milliers d’années, comment avaient-ils pu survivre ? Quel était leur dessein ? Autant de questions qui restent encore sans réponses…

  2. Yatta dit :

    Elle portait un bas de survêtement des baskets est une doudoune noire.
    Je restais quelques secondes hébété ne sachant trop quoi répondre. Ce que je fais la moi ? Au fond, je ne le sais pas.
    -Je…Je regarde l’océan, c’est tout. Et toi ?
    -Tu as raison la nuit et belle ce soir. Moi, je me promène et c’est aussi tout. Répond dit, elle en souriant. Ces dents étaient perlées. Je ne savais quoi dire. Les batements de mon cœur s’accéléraient et j’étais simplement heureux à ce moment précis de pouvoir la regarder. Il y avait dans chacun de ses mouvements dans chacune de ses paroles une grâce enfantine. Elle semblait être un produit de l’instant et de l’environnement, une légère création de l’air la mer la nuit et la lune.

    Ma bite devenait dure, je bandais à mort. C’est à ce moment là que je remarquais qu’elle aussi avait la gaule sous sa jupe qui était en train de se relever. Une bite énorme sortait maintenant de sa culotte trop petite. Je m’approchais vers elle comme une mouche s’approcherait d’un gros jambon à l’ananas fumant. Sa bite tentaculaire avec son petit air enfantin m’excitait comme jamais. Je me pressais d’engloutir son membre en touchant sa poitrine. Ses cheveux frottaient le dessus de mes mains, sa bite s’enfonçait largement dans ma gorge. Je crois que j’ai perdu une dent après qu’elle m’ait donné de violents coups de bite sur les gencives.

    Puis elle s’en alla. Je restais là, la bouche en sang assis au milieu des dunes, et je savais que plus rien ne serait jamais pareil.

  3. Zogug dit :

    Elle portait un bas de survêtement des baskets est une doudoune noire.
    Je restais quelques secondes hébété ne sachant trop quoi répondre. Ce que je fais la moi ? Au fond, je ne le sais pas.
    -Je…Je regarde l’océan, c’est tout. Et toi ?
    -Tu as raison la nuit et belle ce soir. Moi, je me promène et c’est aussi tout. Répond dit, elle en souriant. Ces dents étaient perlées. Je ne savais quoi dire. Les batements de mon cœur s’accéléraient et j’étais simplement heureux à ce moment précis de pouvoir la regarder. Il y avait dans chacun de ses mouvements dans chacune de ses paroles une grâce enfantine. Elle semblait être un produit de l’instant et de l’environnement, une légère création de l’air la mer la nuit et la lune.

    On continua à discuter quelques minutes au bord de la route, puis elle me fit clairement des avances en touchant mon entrejambes… une légère pression suffit à ce que je jouisse dans mon maillot Quicksilver qui était maintenant trempé de sperme jaune. Son visage se transforma et elle partit d’un grand fou rire qui résonna sur les dunes. « Ciao Puceau » dit-elle en prenant ses affaires.

    Plus tard dans la soirée après avoir pris une douche, je décidais qu’il était temps d’en finir. Je fis donc un tour sur Adultfriendfinder et j’ai branché une pute tac-tac… 1 heure après elle était chez moi et j’lui mettais la misère pendant au moins 3 minutes. J’étais heureux, j’étais vivant.

  4. Pitro Meuf dit :

    Elle portait un bas de survêtement des baskets est une doudoune noire.
    Je restais quelques secondes hébété ne sachant trop quoi répondre. Ce que je fais la moi ? Au fond, je ne le sais pas.
    -Je…Je regarde l’océan, c’est tout. Et toi ?
    -Tu as raison la nuit et belle ce soir. Moi, je me promène et c’est aussi tout. Répond dit, elle en souriant. Ces dents étaient perlées. Je ne savais quoi dire. Les batements de mon cœur s’accéléraient et j’étais simplement heureux à ce moment précis de pouvoir la regarder. Il y avait dans chacun de ses mouvements dans chacune de ses paroles une grâce enfantine. Elle semblait être un produit de l’instant et de l’environnement, une légère création de l’air la mer la nuit et la lune.

    J’ai vomi sur elle.

    Elle est partie.

  5. IIE dit :

    Elle portait un bas de survêtement des baskets est une doudoune noire.
    Je restais quelques secondes hébété ne sachant trop quoi répondre. Ce que je fais la moi ? Au fond, je ne le sais pas.
    -Je…Je regarde l’océan, c’est tout. Et toi ?
    -Tu as raison la nuit et belle ce soir. Moi, je me promène et c’est aussi tout. Répond dit, elle en souriant. Ces dents étaient perlées. Je ne savais quoi dire. Les batements de mon cœur s’accéléraient et j’étais simplement heureux à ce moment précis de pouvoir la regarder. Il y avait dans chacun de ses mouvements dans chacune de ses paroles une grâce enfantine. Elle semblait être un produit de l’instant et de l’environnement, une légère création de l’air la mer la nuit et la lune.

    C’est à ce moment là que j’ai décidé de m’enrôler dans l’armée et de travailler dans la NAVY.

  6. lol dit :

    Elle portait un bas de survêtement des baskets est une doudoune noire.
    Je restais quelques secondes hébété ne sachant trop quoi répondre. Ce que je fais la moi ? Au fond, je ne le sais pas.
    -Je…Je regarde l’océan, c’est tout. Et toi ?
    -Tu as raison la nuit et belle ce soir. Moi, je me promène et c’est aussi tout. Répond dit, elle en souriant. Ces dents étaient perlées. Je ne savais quoi dire. Les batements de mon cœur s’accéléraient et j’étais simplement heureux à ce moment précis de pouvoir la regarder. Il y avait dans chacun de ses mouvements dans chacune de ses paroles une grâce enfantine. Elle semblait être un produit de l’instant et de l’environnement, une légère création de l’air la mer la nuit et la lune.

    Ma bite devenait dure, je bandais à mort. C’est à ce moment là que je remarquais qu’elle aussi avait la gaule sous sa jupe qui était en train de se relever. Une bite énorme sortait maintenant de sa culotte trop petite. Je m’approchais vers elle comme une mouche s’approcherait d’un gros jambon à l’ananas fumant. Sa bite tentaculaire avec son petit air enfantin m’excitait comme jamais. Je me pressais d’engloutir son membre en touchant sa poitrine. Ses cheveux frottaient le dessus de mes mains, sa bite s’enfonçait largement dans ma gorge. Je crois que j’ai perdu une dent après qu’elle m’ait donné de violents coups de bite sur les gencives.

    Puis elle s’en alla. Je restais là, la bouche en sang assis au milieu des dunes, et je savais que plus rien ne sera jamais pareil.

  7. La Panpina dit :

    mdr g pa lu

  8. Race de mort dit :

    mai putain caen c en face de la manche

  9. Race de mort dit :

    mai sinon rare sont les textes si bien écri ici ^^

  10. Race de mort dit :

    Je restais quelques secondes hébété ne sachant trop quoi répondre. Ce que je fais la moi ? Au fond, je ne le sais pas.
    -Je…Je regarde l’océan, c’est tout. Et toi ?
    -Tu as raison la nuit et belle ce soir. Moi, je me promène et c’est aussi tout. Répond dit, elle en souriant. Ces dents étaient perlées. Je ne savais quoi dire. Les battements de mon cœur s’accéléraient et j’étais simplement heureux à ce moment précis de pouvoir la regarder. Il y avait dans chacun de ses mouvements dans chacune de ses paroles une grâce enfantine. Elle semblait être un produit de l’instant et de l’environnement, une légère création de l’air la mer la nuit et la lune.

    Indécis je ne répondis rien et, n’ayant rien besoin de faire d’autre nous nous tournâmes de nouveaux vers l’horizon. Bleues sombres, des lignes de nuages accumulaient les horizons en paliers aux lignes de plus en plus extravagantes au fur et à mesure qu’ils s’élevaient de la Manche, et que la lune semblait stopper de son halo de lumière osseuse. Les anges s’engouffrèrent en sifflant dans le vide laissé par notre bref échange et, réalisant que la brise fraîchissait je me levais.
    – tu e du coin ?
    – ui, je promenai mon chien mai il c cacé, de toute façon il reviendra
    – tu na pa lair pressé ^^ on peu le chercher stu veu
    – non, il connai la route et pui il est teubé il compren pa ce que jlui di
    – haha il est pa dressé ?
    Nous bavardâmes à propose du clebs, laissant la nuit le perdre un peu plus dans son obscurité. Elle avait de l’esprit qu’elle laissait briller par éclats brefs et je songeais à l’opalescence de ses yeux que l’obscurité avait fondu dans l’ombre de sa silhouette. Elle parlait par phrases brèves qu’elle finissait d’un ton entendu parlant des choses, ou qu’elle laissait en suspend parlant de leurs relations. Je m’acclimatais à mon bonheur, d’autant plus facilement que nous ne parlions de rien. Elle fumait, je lui prêtais mon briquet.
    Nous longions la côte par un sentier facile et sombre et, probablement, reconduisant l’inconnue à ses appartements. Elle n’avait pas l’air particulièrement à l’aise que je l’accompagne et j’affectais une tranquillité bienveillante que ma chaire s’appliquait de plus violemment à désarçonner, et puis soudain, le ressac se fit plus bruyant, l’air plus frais et le vent plus pressant, comme s’échappant d’une faille, dans laquelle je me rendais compte à présent s’ouvrait à mon flanc gauche. Ce ne fut pas la seule révélation d’immédiateté qui s’offrit à moi alors que dévalant la pente je perdais progressivement l’usage moteur de ma jambe gauche, de mon avant bras et de ma main droite, ainsi que semblait-il de mes facultés cognitives. Des images se pressait et des pensées sans raison, la pute m’avait volé mon quet-bri mais j’allais pas mourir putain je vois rien y a des ronces ici ? je vais m’agrioper à ce chier aïe raaah.
    Ni la lune, ni le vent,
    ni demain le levant,
    ni à peine cette conne, que son chien a perdu,
    pas même ma twingo qui de sa traction
    m’a conduite aux falaises pour mon ultime action,
    Rien, n’aura pour celle-ci où je perdis mon cul,
    L’attention qu’il n’a eu du temps de son vécu.
    Le voilà par devant,
    de mon âme il est sans.

    vlv, 5 septembre 2006

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