[+18] FLOOD %~#{#{[|`\^[[`^°065489%°_è-")^%24[|[|`{[90¨%5670657FGY?.

<table> Block Délimite un tableau. Voici un exemple de tableau simple : 

Code : HTML - Sélectionner

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<table>
   <caption>Passagers du vol 377</caption>

   <tr>
       <th>Nom</th>
       <th>Age</th>
       <th>Pays</th>
   </tr>

   <tr>
       <td>Carmen</td>
       <td>33 ans</td>
       <td>Espagne</td>
   </tr>
   <tr>
       <td>Michelle</td>
       <td>26 ans</td>
       <td>Etats-Unis</td>
   </tr>
   <tr>
       <td>François</td>
       <td>43 ans</td>
       <td>France</td>
   </tr>
</table>
<caption> - Permet de donner un titre au tableau
<tr> - Ligne de tableau
<th> - Cellule d'en-tête du tableau (généralement mise en gras)
<td> - Cellule du tableau
<thead> - Balise non obligatoire permettant d'insérer l'en-tête du tableau.
Si vous choisissez d'utiliser <thead>, <tfoot> et <tbody>, vous devez les mettre dans l'ordre suivant dans votre code source : 

  1. <thead>
  2. <tfoot>
  3. <tbody>
<tbody> - Balise non obligatoire permettant d'insérer le corps du tableau
<tfoot> - Balise non obligatoire permettant d'insérer le pied du tableau

Balises de formulaire

Balise Type Description
<form> Block Délimite un formulaire.
Vous devrez généralement donner 2 attributs à la balise <form> 

  • method : indique la méthode d'envoi du formulaire (get ou post). Si vous ne savez pas quoi utiliser, mettez post.
  • action : la page vers laquelle le visiteur doit être redirigé lorsqu'il a validé votre formulaire.
<fieldset> Block Permet de regrouper plusieurs éléments d'un formulaire.
On l'utilise généralement dans de grands formulaires. 

Pour donner un titre à votre groupe, utilisez la balise <legend>

<legend> Inline Titre d'un groupe dans un formulaire.
A utiliser à l'intérieur d'un <fieldset>
<label> Inline Titre d'un élément de formulaire.
Généralement, vous devrez mettre l'attribut for sur cette balise pour indiquer l'ID de l'élément auquel correspond le label.
<input /> Inline Champ de formulaire.
Il existe de nombreux types de champs différents. Vous choisissez le type de champ que vous désirez grâce à l'attribut type : 

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<!-- Zone de texte d'une ligne -->
<input type="text" />
<!-- Mot de passe (le texte est caché) -->
<input type="password" />
<!-- Envoi de fichier -->
<input type="file" />
<!-- Case à cocher -->
<input type="checkbox" />
<!-- Bouton d'option -->
<input type="radio" />
<!-- Bouton -->
<input type="button" />
<!-- Bouton d'envoi -->
<input type="submit" />
<!-- Bouton de remise à zéro -->
<input type="reset" />
<!-- Champ caché -->
<input type="hidden" />

Pensez à donner un nom à vos champs grâce à l'attribut name

<textarea> Inline Zone de saisie multiligne.
Vous pouvez définir sa taille grâce aux attributs rows et cols (nombre de lignes et colonnes) ou bien le faire en CSS grâce aux propriétés width et height.
<select> Inline Liste déroulante.
Utilisez la balise <option> pour créer chaque élément de la liste : 

Code : HTML - Sélectionner

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<select name="pays">
    <option value="france">France</option>
    <option value="espagne">Espagne</option>
    <option value="italie">Italie</option>
</select>
<option> Block Element d'une liste déroulante
<optgroup> Block Groupe d'éléments d'une liste déroulante.
A utiliser dans le cas d'une grande liste déroulante.
Vous devez utiliser l'attribut label pour donner un nom au groupe.

Balises sectionnantes

Ces balises permettent de construire le squelette de notre site web : 

Balise Type Description
<header> Block En-tête
<nav> Block Liens principaux de navigation
<footer> Block Pied de page
<section> Block Section de page
<article> Block Contenu ayant un sens propre (billet de blog, actualité...) pouvant être repris sur un autre site.
<aside> Block Informations complémentaires

Balises génériques

Les balises génériques sont des balises qui n'ont pas de sens sémantique. 

En effet, toutes les autres balises HTML ont un sens : <p> signifie "Paragraphe", <h2> signifie "Sous-titre" etc.
Parfois, on a besoin d'utiliser des balises génériques (aussi appelées balises universelles) car aucune des autres balises ne convient. On utilise le plus souvent des balises génériques pour construire son design.

Il y a 2 balises génériques : l'une est inline, l'autre est block.

Balise Type Description
<span> Inline Balise générique de type inline
<div> Block Balise générique de type block

Ces balises ont un intérêt uniquement si vous leur donnez un attribut class, id ou style :

  • class : indique le nom de la classe CSS à utiliser.
  • id : donne un nom à la balise. Ce nom doit être unique sur toute la page car il permet d'identifier la balise. Vous pouvez vous servir de l'ID pour de nombreuses choses, comme par exemple pour un lien vers une ancre, pour un style CSS de type ID, pour des manipulations en Javascript etc.
  • style : cet attribut vous permet d'indiquer directement le code CSS à appliquer. Vous n'êtes donc pas obligés d'avoir une feuille de style à part, vous pouvez juste mettre directement les attributs CSS. Notez qu'il est préférable de ne pas utiliser cet attribut et de passer à la place par une feuille de style externe car cela rend votre site plus facile à mettre à jour par la suite.

Ces 3 attributs ne sont pas réservés aux balises génériques : vous pouvez aussi les mettre sur la plupart des autres balises sans aucun problème. :)

Comme je vous l'ai dit au début de ce chapitre, il y a plusieurs balises que j'ai volontairement omises. 

Vous l'aurez constaté, en HTML tout est affaire de sens (on parle de sémantique). Ce qui compte, c'est d'utiliser la balise qui convient le mieux à chaque moment.

En théorie, on pourrait faire presque tout un site rien qu'avec les balises génériques <div> et <span> (en utilisant du CSS), mais votre site n'aurait aucun sens logique ! Or, respecter la logique de son code source est une chose que les webmasters considèrent comme fondamentale. Une page sémantique a notamment plus de chances d'être mieux indexée dans Google qu'une page utilisant des balises inadaptées.

Souvenez-vous en ! ;)

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90 commentaires pour "Mémento des balises HTML" 

Note moyenne : 3.85 / 4 (3109 votes)
Pseudo Commentaire
Hors ligne tahayassine madridi # Posté le 27/01/2012 à 00:06:58
Avatar salut c'est mon prmiere message
Hors ligne P@rAd0x # Posté le 02/02/2012 à 17:28:48
Avatar 

Avis : Très bon

Merci pour ce tuto vraiment superbe. Je m'en nourris matin midi et soir, une faim d'apprendre rassasié depuis que je vous connais. 

Et à chaque fois que je décide d'apprendre de nouvelles choses, vous ne me décevez jamais.

C'est juste exceptionnel un site comme ça, pour un autodidacte comme moi.

Merci .

Hors ligne gusfl # Posté le 06/03/2012 à 19:24:40
il y a une petite erreur dans le tuto 

Citation : le tuto

Code : HTML - Sélectionner 

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<!-- Empêcher la mise en cache de la page par le navigateur -->
<meta http-equiv="pragma" content="no-cache" />

cette balise etait valide en xhtml, mais n'est plus valide en html5.

voir : https://www.w3.org/wiki/HTML/Elements/meta


Code : PHP - Sélectionner

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<?php

    $boss =(gusfl)?true:false;
?>
:ange:
Hors ligne Sadious # Posté le 09/03/2012 à 02:54:52
Avis : Très bon Excellent ! Franchement au début j'ai délaissé le HTML mais plus j'avançais et plus j'étais passionné je te remercie énormément pour ce tuto ! :D 


Quand on est intelligent, il est plus facile de faire l’imbécile que l’inverse.

Hors ligne kakabesola # Posté le 15/03/espèces les plus connues des francophones sont le Hérisson commun (Erinaceus europaeus) et le Hérisson oriental (Erinaceus concolor) mais il existe d'autres « hérissons » sur divers continents y compris en Asie un genre apparenté mais dont les représentants sont dépourvus de piquants : les gymnures. Plusieurs espèces comme le Hérisson de Madagascar ou « tangue » sont encore consommées dans l'océan Indien, y compris à la Réunion, d'autres sont au contraire protégées. Ces espèces sont parfois très éloignées sur l'arbre phylogénique1.. 

Sommaire

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Nomenclature[modifier]

La femelle du hérisson est appelée la "hérissonne". On dit le hérisson et non pas l'hérisson2.

Par analogie, le terme « hérisson » peut désigner d'autres animaux pourvus de piquants ou à poils raides comme le Grand aulacode (Thryonomys swinderianus), un gros rongeur au poil très dur, appelé improprement « hérisson » en Afrique Centrale. Mais aussi des espèces très éloignées comme certaines chenilles très poilues appelées « hérissonne » (Arctiidae sp.), les oursins, appelés parfois « hérissons de mer », les diodons appelés « poissons hérissons », etc. Mais ceux-ci, ne sont pas traités sur cet article car ils ne correspondent pas à la définition généralement admise de mammifère insectivore à piquants.

Il ne faut pas confondre non plus les hérissons avec les porcs épics.

Noms français et noms scientifiques correspondants[modifier]

Deux hérissons à oreilles dressées et au pelage très clair 

L'un des hérissons oreillards : H

entry-content">
								<p style="text-align: center;">Je m&#8217;entraîne. <a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-le-cote-obscur/premier-essai#more-8653" class="more-link"><center><b><span class="meta-nav">&rarr;</span> LÀ TU VOIS PAS TOUT LE TRUC DONC CLIQUE ICI <span class="meta-nav">&larr;</span></b></center></a></p>
											</div><!-- .entry-content -->

			<div class="entry-utility">
									<span class="cat-links">
						<span class="entry-utility-prep entry-utility-prep-cat-links">C'est</span> <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-categories/creations" title="Voir tous les articles dans Créas perso" rel="category tag">Créas perso</a>					</span>
					<span class="meta-sep">|</span>
								<span class="comments-link"><a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-le-cote-obscur/premier-essai#comments" title="Commentaire sur Premier essai.">10 suce-boules</a></span>
													<span class="meta-sep">|</span>
					<span class="tag-links">
						<span class="entry-utility-prep entry-utility-prep-tag-links"><a href="#" title="Afficher / Masquer" class="displaytags">Tags</a></span> <div class="tagslist"><a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/bienvenue-sur-mpsi" rel="tag">bienvenue sur MPSI</a></div>					</span>
							</div><!-- .entry-utility -->
		</div><!-- #post-## -->

		<div class="sep"></div>

			<div id="post-8650" class="post-8650 post type-post status-publish format-standard hentry category-net tag-clip-sponsorise tag-consoles tag-geek tag-marques tag-rap tag-yo">
			<h2 class="entry-title"><a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-iie-nandemonai/c-pourkoi-le-geek-son-tous-de-blero" title="Je kiffe trop &quot;C pourkoi lé geek son tous dé bléro&quot;" rel="bookmark">C pourkoi lé geek son tous dé bléro</a></h2>

			<div class="entry-meta">
				 <span class="meta-sep">Par</span> <span class="author vcard" name="author-4"><a class="url fn n" href="https://monpremiersiteinternet.com/les-articles-de/iie-nandemonai">Iie Nandemonai</a></span> <div class="tooltip" name="author-4"><img class="loadingtooltip" src="/loading.gif" alt="C.h.a.r.g.e.m.e.n.t" /></div> <span class="meta-prep meta-prep-author">le</span> <a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-iie-nandemonai/c-pourkoi-le-geek-son-tous-de-blero" title="Ceci est un lien permanent." rel="bookmark"><span class="entry-date">16/04/2012 &agrave; 14H29</span></a> - <span class="metacommentslink"><a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-iie-nandemonai/c-pourkoi-le-geek-son-tous-de-blero#comments" title="Tu peux r&eacute;pondre par ici.">17 COMS !</a></span>			</div><!-- .entry-meta -->

				<div class="entry-content">
								<p style="text-align: center;"><div class="myvideotag" style="width: 580px;"><iframe width="580" height="380" src="https://www.youtube.com/embed/8h9eE33aRV0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div></p>
											</div><!-- .entry-content -->

			<div class="entry-utility">
									<span class="cat-links">
						<span class="entry-utility-prep entry-utility-prep-cat-links">C'est</span> <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-categories/net" title="Voir tous les articles dans THE INTERNET" rel="category tag">THE INTERNET</a>					</span>
					<span class="meta-sep">|</span>
								<span class="comments-link"><a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-iie-nandemonai/c-pourkoi-le-geek-son-tous-de-blero#comments" title="Commentaire sur C pourkoi lé geek son tous dé bléro">17 suce-boules</a></span>
													<span class="meta-sep">|</span>
					<span class="tag-links">
						<span class="entry-utility-prep entry-utility-prep-tag-links"><a href="#" title="Afficher / Masquer" class="displaytags">Tags</a></span> <div class="tagslist"><a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/clip-sponsorise" rel="tag">clip sponsorisé</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/consoles" rel="tag">consoles</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/geek" rel="tag">geek</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/marques" rel="tag">marques</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/rap" rel="tag">rap</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/yo" rel="tag">YO</a></div>					</span>
							</div><!-- .entry-utility -->
		</div><!-- #post-## -->

		<div class="sep"></div>

			<div id="post-8636" class="post-8636 post type-post status-publish format-standard hentry category-ilfautetremajeurpourallerla tag-chatte-cousue tag-cousues tag-extreme tag-levres tag-maso tag-my-little-pony tag-sado tag-sm tag-vagin-cousu">
			<h2 class="entry-title"><span class="nsfw">[+18] </span><a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-le-cote-obscur/stapled-pussy" title="Je kiffe trop &quot;Stapled pussy&quot;" rel="bookmark">Stapled pussy</a></h2>

			<div class="entry-meta">
				 <span class="meta-sep">Par</span> <span class="author vcard" name="author-3"><a class="url fn n" href="https://monpremiersiteinternet.com/les-articles-de/le-cote-obscur">Le côté obscur (cliquer pour souscrire)</a></span> <div class="tooltip" name="author-3"><img class="loadingtooltip" src="/loading.gif" alt="C.h.a.r.g.e.m.e.n.t" /></div> <span class="meta-prep meta-prep-author">le</span> <a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-le-cote-obscur/stapled-pussy" title="Ceci est un lien permanent." rel="bookmark"><span class="entry-date">15/04/2012 &agrave; 23H26</span></a> - <span class="metacommentslink"><a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-le-cote-obscur/stapled-pussy#comments" title="Tu peux r&eacute;pondre par ici.">8 COMS !</a></span>			</div><!-- .entry-meta -->

				<div class="entry-content">
								<p style="text-align: center;"><img class="aligncenter size-full wp-image-8637" title="Je savais pas quoi mettre." src="https://monpremiersiteinternet.com/wp-content/uploads/2012/04/Volkswagen.jpg" alt="" width="350" height="350" /> <a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-le-cote-obscur/stapled-pussy#more-8636" class="more-link"><center><b><span class="meta-nav">&rarr;</span> LÀ TU VOIS PAS TOUT LE TRUC DONC CLIQUE ICI <span class="meta-nav">&larr;</span></b></center></a></p>
											</div><!-- .entry-content -->

			<div class="entry-utility">
									<span class="cat-links">
						<span class="entry-utility-prep entry-utility-prep-cat-links">C'est</span> <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-categories/ilfautetremajeurpourallerla" title="Voir tous les articles dans +18" rel="category tag">+18</a>					</span>
					<span class="meta-sep">|</span>
								<span class="comments-link"><a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-le-cote-obscur/stapled-pussy#comments" title="Commentaire sur Stapled pussy">8 suce-boules</a></span>
													<span class="meta-sep">|</span>
					<span class="tag-links">
						<span class="entry-utility-prep entry-utility-prep-tag-links"><a href="#" title="Afficher / Masquer" class="displaytags">Tags</a></span> <div class="tagslist"><a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/chatte-cousue" rel="tag">chatte cousue</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/cousues" rel="tag">cousues</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/extreme" rel="tag">Extrême</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/levres" rel="tag">lèvres</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/maso" rel="tag">maso</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/my-little-pony" rel="tag">my little pony</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/sado" rel="tag">sado</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/sm" rel="tag">sm</a> ~ <a href="https://monpremiersiteinternet.com/mes-mots-cles/vagin-cousu" rel="tag">vagin cousu</a></div>					</span>
							</div><!-- .entry-utility -->
		</div><!-- #post-## -->

		<div class="sep"></div>

			<div id="post-8622" class="post-8622 post type-post status-publish format-standard hentry category-ilfautetremajeurpourallerla category-creations tag-amonium tag-mpsi tag-putricide tag-quizz tag-shemale tag-trans">
			<h2 class="entry-title"><span class="nsfw">[+18] </span><a href="https://monpremiersiteinternet.com/2012/les-articles-de-le-cote-obscur/grand-quizz-putricide-damonium%e2%80%8f" title="Je kiffe trop &quot;Grand quizz (Putricide d&#8217;amonium)‏&quot;" rel="bookmark">Grand quizz (Putricide d&#8217;amonium)‏</a></h2>

emiechinus auritus

Liste alphabétique des noms vernaculaires attestés3 en français.
Note : certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide. En gras, l'espèce la plus connue des francophones.

On appelle aussi « hérissons d'Asie » les gymnures (Galericinae sp.) qui toutefois sont dépourvus de piquants8.

Classification[modifier]

Les hérissons sont classés dans les taxons suivants :

Évolution[modifier]

Les hérissons sont une bonne illustration de l'hypothèse selon laquelle l'évolution des espèces se fait en fonction de leurs besoins et non pas par mimétisme. Le Hérisson d'Algérie (Erinaceus algirus) et Neotetracus sinensis sont des espèces assez proches l'une de l'autre, de même que le Grand hérisson (Setifer setosus) l'est de Microgale longicaudata. Pourtant ce sont le Hérisson d'Algérie et le Grand hérisson qui ont un aspect physique très proches l'un de l'autre, ayant développé chacun de leur côté des piquants, sans même se rencontrer. Les poils piquants et durs se sont probablement révélés, de façon parallèle, une arme efficace contre les prédateurs de ces deux espèces plus grosses, contrairement à leur homologue respectif dont l'aspect fait penser aux musaraignes11.

Les hérissons dans la culture[modifier]

Article détaillé : Hérisson dans la culture.

Les hérissons sont très présents dans la culture, le folklore et les croyances populaires12.

En héraldique, le hérisson est souvent présent comme emblème sur des blasons.

Statut de protection du hérisson[modifier]

Le hérisson bénéficie d'un statut de protection total par l'arrêté du 17 avril 1981. Il est donc interdit en tout temps et sur tout le territoire français, de détruire, capturer ou enlever, de naturaliser, qu'il soit vivant ou mort, de transporter, d'utiliser, de commercialiser le Hérisson d'Europe.

Notes et références[modifier]

  1. Le Mercredi, on converge... [archive]. Consulté le 14 mars 2012
  2. Voir "Hérisson" dans TLFI [archive]
  3. Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet
  4. Hérisson [archive] sur Terra nova [archive]
  5. a, b, c, d, e, f, g, h et i Hérisson [archive] sur l'Encyclopédie Larousse en ligne
  6. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m et n (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. ISBN 0444518770, 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé [archive]
  7. Le Petit futé, Namibie Lire en ligne [archive] page 56.
  8. a et b Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne [archive]. Montpellier, France, Cirad.
  9. a et b Nom vernaculaire en français d’après Termium plus [archive], la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
  10. XMLittré v1.3 : Hérisson [archive]
  11. R. Dawkins, 1941. Climbing Monts Improbable. Ed. W. W. Norton & Company. ISBN 0-393-03930-7. Lire le document en ligne [archive], Chapitre 1 et figure 1.9
  12. Évolution de l'image du hérisson. Troisième partie d'une thèse de l'École Vétérinaire de Nantes. 2001 Lire le document pdf [archive]

Voir aussi[modifier]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

2012 à 23:13:47

Avis : Très bon excellent!

Voir tous les commentaires

Dans +18, Créas perso, Culturectum, THE INTERNET. Là t'as le permalien. Et là tu peux voir les tags.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

10 coms pour FLOOD %~#{#{[|`\^[[`^°065489%°_è-")^%24[|[|`{[90¨%5670657FGY?.

    • Deeplake dit :

      Tiens, t’as l’air lourd toi.

    • oi dit :

      En fait hier j’ai dit que tu étais autorisé à naviguer sur ce site , mais ce n’était que pour une journée, la t’as plus vraiment de papiers en règles pour mpsi en gros. Donc je suis en train d’appeler pour affréter un charter et t’envoyer du coté d’abou grahib si ça ne te déranges pas.

  1. Race de Mort dit :

    Image d'utilisateur

    Voilà une image divertissante avec des hérissons et qui reste dans l’humeur du site :hap:

  2. Mr.Hankey dit :

    Et merde … j’ai joui.

  3. punk909 dit :

    Particule élémentaire
    Aller à : Navigation, rechercher

    Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopédique.
    Améliorez sa rédaction !

    On appelle particules élémentaires les constituants fondamentaux de l’univers décrits par le modèle standard de la physique des particules. Ces particules subatomiques sont dites « élémentaires » parce qu’elles ne résultent pas de l’interaction d’autres particules plus « petites ». Un atome n’est pas une particule élémentaire car il est constitué d’électrons, de protons et de neutrons. Ces deux derniers, désignés par le terme générique, nucléons, car formant le noyau atomique, ne sont pas non plus élémentaires car ils sont constitués de quarks. En revanche, électrons et quarks sont des particules élémentaires car ils ne sont constitués d’aucune autre particule, d’après l’état actuel des connaissances.

    On distingue les particules élémentaires qui ont un spin demi-entier et obéissent à la statistique de Fermi-Dirac et au principe d’exclusion de Pauli, et celles qui ont un spin entier et obéissent à la statistique de Bose-Einstein : les premières sont appelées fermions et constituent la matière baryonique, les secondes sont appelées bosons et constituent les champs de force — on parle plutôt d’interactions — hormis la gravitation, qu’on n’a pas encore réussi à intégrer au modèle.

    Les douze fermions décrits par le modèle standard sont classés en trois générations, c’est-à-dire en trois quadruplets de particules dont les termes correspondants sont de masse croissante d’une génération à la suivante. Seuls les fermions de la première génération (dont la masse est la plus faible) sont couramment observés et constituent la matière que nous connaissons ; les huit autres fermions ne s’observent que dans des conditions particulièrement énergétiques qui ne se rencontrent pas dans notre environnement usuel.
    Leptons Quarks
    Charge électrique 0 –1 e +2/3 e –1/3 e
    Fermions de
    1re génération νe
    Neutrino électronique e
    Électron u
    Quark up d
    Quark down
    Fermions de
    2e génération νµ
    Neutrino muonique µ
    Muon c
    Quark charm s
    Quark strange
    Fermions de
    3e génération ντ
    Neutrino tauique τ
    Tau t
    Quark top b
    Quark bottom

    Interactions Faible Électro-
    magnétique Forte
    Bosons de jauge Z0
    Boson Z W±
    Boson W γ
    Photon g
    Gluon
    Particules élémentaires du modèle standard
    Sommaire
    [masquer]

    1 Le modèle standard
    2 Particules élémentaires du modèle standard
    2.1 Fermions
    2.1.1 Leptons
    2.1.2 Quarks
    2.2 Bosons
    2.2.1 Bosons de jauge
    2.2.2 Autres bosons
    3 Les premières particules
    4 Les accélérateurs de particules
    4.1 L’antimatière
    4.2 Les quarks
    4.3 Les leptons
    4.4 Les trois familles de particules élémentaires
    4.5 Les bosons de jauge
    4.6 Boson de Higgs
    5 Au-delà du modèle standard
    6 Notes et références
    7 Voir aussi
    7.1 Articles connexes
    7.2 Liens externes
    7.3 Bibliographie

    Le modèle standard[modifier]
    Article détaillé : Modèle standard (physique des particules).

    Les premiers pas dans l’élaboration du modèle standard des particules élémentaires ont été faits en 1960 par le physicien américain Sheldon Glashow, prix Nobel de physique 1979, avec l’unification de l’interaction électromagnétique et de l’interaction faible en une interaction électrofaible au-dessus d’une énergie d’unification de l’ordre de 100 GeV. Puis, en 1967, l’Américain Steven Weinberg et le Pakistanais Abdus Salam ont intégré le mécanisme de Higgs (théorisé en 1964 par Peter Higgs) au modèle élaboré par Glashow pour lui donner sa forme actuelle, qui rend compte de la masse des particules ; ils ont reçu pour cela le prix Nobel de physique 1979, en même temps que Glashow. Enfin, le modèle standard a été finalisé par l’unification de la chromodynamique quantique avec l’interaction électrofaible, afin d’y intégrer l’interaction forte rendant compte notamment de la liberté asymptotique ainsi que du confinement de couleur des quarks en hadrons dont la charge de couleur résultante est toujours « blanche » (d’où le qualificatif chromodynamique appliqué à cette théorie quantique des champs).

    D’un point de vue mathématique, les théories quantiques des champs ont été formalisées dans le cadre de théories de jauge à l’aide de groupes de symétrie locale prenant la forme de groupes de Lie complexes sous-tendant chacun les symétries de jauge modélisées. Ainsi :

    l’électrodynamique quantique a permis de décrire l’électromagnétisme dans le cadre d’une théorie de jauge abélienne avec le groupe unitaire U(1),
    l’interaction faible a été décrite avec le groupe spécial unitaire SU(2),
    l’interaction électrofaible l’a été avec le groupe de jauge SU(2)×U(1)
    la chromodynamique quantique (interaction forte) l’a été avec le groupe SU(3)
    enfin, le modèle standard a été élaboré avec le groupe de jauge SU(3)×SU(2)×U(1).

    Particules élémentaires du modèle standard[modifier]
    Fermions[modifier]

    Les fermions sont décrits par le modèle standard comme ayant un spin demi-entier et respectant le principe d’exclusion de Pauli en accord avec le théorème spin-statistique. Il existe douze fermions décrits par le modèle standard.
    Leptons[modifier]

    Parmi les douze fermions du modèle standard, six ne sont pas soumis à l’interaction forte et ne connaissent que l’interaction faible et l’interaction électromagnétique : ce sont les leptons. L’interaction électromagnétique ne concerne que les particules portant une charge électrique, tandis que l’interaction faible agit sur tous les leptons, y compris électriquement neutres.
    Charge
    électrique 0 –1 e ( e = 1,602176487×10-19 C )
    Génération Particule Symbole /
    antiparticule Masse
    (keV/c2) Particule Symbole /
    antiparticule Masse
    (keV/c2)
    1re Neutrino électronique νe / νe < 0,0022 Électron e – / e + 511
    2e Neutrino muonique νµ / νµ < 170 Muon µ – / µ + 105 700
    3e Neutrino tauique ντ / ντ < 15 500 Tau τ – / τ + 1 777 000

    Chaque lepton a son antilepton, de même masse, même spin, mais de charge électrique opposée, d'isospin faible opposé ou encore d'hélicité inverse (gauche pour les neutrinos, droite pour les antineutrinos) :

    un antineutrino pour chaque saveur de neutrino
    le positon pour l'électron
    l'antimuon pour le muon
    l'antitau pour le tau

    Quarks[modifier]
    Synthèse additive des couleurs primaires.

    Parmi les douze fermions du modèle standard, six seulement connaissent l'interaction forte au même titre que l'interaction faible et l'interaction électromagnétique : ce sont les quarks.

    L'interaction forte est responsable du confinement des quarks, à cause duquel il est impossible d'observer une particule élémentaire ou composée dont la charge de couleur résultante n'est pas « blanche ». Il existe en effet trois « couleurs » (appelées conventionnellement rouge, vert, bleu en référence aux couleurs primaires) et trois « anticouleurs » (appelées conventionnellement antirouge, antivert et antibleu) qui obéissent aux règles suivantes, rappelant la synthèse additive des couleurs primaires :

    rouge + vert + bleu = blanc
    rouge + antirouge = blanc
    vert + antivert = blanc
    bleu + antibleu = blanc

    Pour cette raison, les « anticouleurs » antirouge, antivert et antibleu sont généralement représentées respectivement en cyan, magenta et jaune.

    Tout quark étant porteur d'une de ces trois charges de couleur (il n'existe pas de quark « blanc »), il doit nécessairement entrer en interaction avec ou bien un antiquark porteur de son anticouleur (ce qui donne un méson, qui est un boson composite), ou bien deux autres quarks porteurs des deux autres charges de couleur dont la résultante à trois sera « blanche » (ce qui donne un baryon, qui est un fermion composite) : c'est l'interaction forte.
    Charge
    électrique +2/3 e –1/3 e
    Génération Particule Symbole /
    antiparticule Masse
    (keV/c2) Particule Symbole /
    antiparticule Masse
    (keV/c2)
    1re Quark up u / u 1 500 – 3 300 Quark down d / d 3 500 – 6 000
    2e Quark charm c / c 1 160 000 – 1 340 000 Quark strange s / s 70 000 – 130 000
    3e Quark top t / t 173 100 000 ± 1 300 000 Quark bottom b / b 4 200 000+170000−70000
    Bosons[modifier]

    Les bosons sont décrits par le modèle standard comme ayant un spin entier et étant régis par la statistique de Bose-Einstein : plusieurs bosons peuvent occuper le même état quantique, contrairement aux fermions.
    Bosons de jauge[modifier]

    Douze bosons de jauge sont vecteurs des trois interactions du modèle standard :

    un photon, vecteur de l'interaction électromagnétique
    un boson Z et deux bosons W, vecteurs de l'interaction faible
    huit gluons, vecteurs de l'interaction forte.

    Le tableau ci-dessous résume leurs propriétés :
    Boson Symbole Spin Charge
    électrique (e) Charge de couleur1 Masse (keV/c2) Interaction Symétrie
    de jauge
    Boson Z Z 1 0 « 0 »2 91 187 600 ± 2 100 Faible SU(2)
    Boson W W – 1 –1 « 0 » 80 398 000 ± 25 000
    W + 1
    Photon γ 1 0 « 0 » 0 Électromagnétique U(1)
    Gluon g 1 0 ( rg + gr ) / √2 0 Forte SU(3)
    ( rb + br ) / √2
    ( gb + bg ) / √2
    i ( gr – rg ) / √2
    i ( br – rb ) / √2
    i ( gb – bg ) / √2
    ( rr – bb ) / √2
    ( rr + bb – 2gg ) / √6

    Chacun de ces bosons est son antiparticule, hormis les bosons W – et W + qui sont antiparticules l'un de l'autre.
    Autres bosons[modifier]

    À ces bosons de jauge du modèle standard s'ajoutent :

    le boson de Higgs, qui demeurait inobservé en juin 2010 bien qu'il fasse partie du modèle standard ; le boson de Higgs est responsable de la masse des particules dans ce modèle, mais n'est vecteur d'aucune interaction : ce n'est donc pas un boson de jauge.
    le graviton, introduit par les théories de gravité quantique, qui tentent d'intégrer la gravitation au modèle standard, et qui n'a également jamais été observé ; le graviton ne fait donc pas partie du modèle standard, mais serait un boson de jauge, vecteur de la gravitation.

    Les premières particules[modifier]
    Articles détaillés : Neutron, Proton et Électron.
    Propriétés principales des premières particules identifiées3 Particule Masse Charge électrique
    Neutron 1 u.m.a neutre
    Proton 1 u.m.a e
    Électron 1/2000 u.m.a. -e

    L'idée voulant que la matière soit composée de constituants fondamentaux est très vieille. Les Grecs de l'antiquité, dont Démocrite, ont introduit le mot « atome », qui signifie « indivisible », pour faire référence à de tels constituants.

    On crut déceler au XIXe siècle des éléments indissociables de la matière que l'on nomma donc atomes. Le XXe découvrit que ces "atomes" étaient eux-mêmes composés de plus petites particules : électron(s), proton(s) et neutron(s). Il fut décidé cependant de ne pas changer la terminologie existante et le paradoxe "briser un atome" devint courant. Il fut découvert que ces particules elles-mêmes pouvaient être vues comme assemblages d'objets plus petits, les quarks, assemblés toujours à plusieurs et de façons différentes.

    On remarque que les protons et les neutrons ont des masses quasi-identiques. La valeur de l'unité de masse atomique (1 u.m.a.) est égale a 1 gramme divisé par le nombre d'Avogadro, si bien qu'une mole de nucléons pèse un gramme.

    Les charges du proton et de l'électron sont exactement opposées, le neutron est exactement neutre électriquement. La charge élémentaire, e, vaut 1,6×10-19 C.
    Les accélérateurs de particules[modifier]
    Article détaillé : Accélérateur de particules.

    Dans les années 1930, les scientifiques pensaient que les électrons, les protons et les neutrons étaient les plus petits objets en quoi la matière pouvait être divisée. On les désigna comme des « particules élémentaires » pensant qu'ils étaient indivisibles ; les nouveaux « atomes » selon le terme originel.

    Pour étudier l'interaction des neutrons et des protons dans le noyau de l'atome, les physiciens construisirent des accélérateurs de particules. Dans un accélérateur, des particules sont accélérées par des champs électriques dans le but de les faire entrer en collision. L'énergie de ces collisions produit toutes sortes de particules qui sont ensuite détectées.

    À l'aide des accélérateurs, il fallut quelques décennies pour réaliser qu'il y avait encore un autre niveau de structure à l'intérieur des protons et des neutrons. Ceux-ci étaient composés de sous-particules qu'on baptisa quarks. Les protons et les neutrons sont construits à partir de trois quarks chacun. Ces particules composites sont presque toujours représentées sous une forme parfaitement sphérique mais cette dernière représente seulement la région de l'espace au-delà de laquelle la nature composite de ces particules devient visible. Dans le modèle standard, proton et neutron n'ont pas de forme à proprement parler.

    Jusqu'à maintenant, aucune sous-structure n'a été découverte aux quarks et aux électrons. Ce sont donc les nouvelles particules élémentaires.

    Mais l'histoire ne s'arrête pas à ces quarks et aux électrons. L'observation de plusieurs centaines de particules différentes, composites et souvent instables, a permis aux physiciens de déduire l'existence d'un certain nombre d'autres particules élémentaires. La description des composants de base de la nature et de leurs interactions se trouve résumée dans une théorie physique appelée le « modèle standard » des particules.
    L'antimatière[modifier]
    Article détaillé : Antimatière.

    À chaque particule correspond une antiparticule — c'est la symétrie CPT. Une particule est semblable à son antiparticule, avec des changements de signe. La charge électrique est opposée, c'est ce qui définit l'antiparticule. La masse est en revanche identique.

    Une particule de charge nulle peut d'ailleurs être sa propre antiparticule ; c'est le cas du photon.

    En combinant des antiprotons, des antineutrons et des anti-électrons, il est possible de créer des anti-atomes. D'ailleurs, les physiciens se sont déjà appliqués à construire des atomes d'anti-hydrogène, plus récemment en quantités importantes (50 000 atomes) dans les laboratoires du CERN.

    Lorsqu'une particule de matière et son antiparticule se rencontrent, elles s'annihilent complètement et se transforment en énergie. Les collisions entre particules et antiparticules produisent donc beaucoup d'énergie et sont couramment utilisées dans des expériences au sein des accélérateurs.

    On appelle antimatière l'ensemble des antiparticules des particules composant la matière ordinaire.

    L'antimatière a une durée de vie très courte dans notre environnement : à moins qu'elle ne soit isolée par des champs magnétiques, elle rencontre rapidement la matière ordinaire et s'annihile alors.

    La première particule d'antimatière fut découverte en 1933. Il s'agissait d'un positron (anti-électron) produit par la rencontre entre un rayon cosmique et un noyau atomique de l'atmosphère.
    Les quarks[modifier]
    Article détaillé : Quark.

    En 1964, Murray Gell-Mann et George Zweig découvrirent indépendamment que des centaines de particules pouvaient être expliquées par des combinaisons de seulement trois éléments. Gell-Mann choisit le nom « quarks » pour désigner ces éléments. Ce mot fut inventé par James Joyce dans son roman Finnegans Wake (ce roman regorge de mots imaginaires et viole volontairement les règles linguistiques). Ce n'est qu'au début des années 70 que la réalité physique de ces quarks fut prouvée, et qu'ils accédèrent au rang de particules.

    Nous savons maintenant qu'il y a six sortes ou saveurs de quarks. Ils furent joliment baptisés, par ordre de masses croissantes : up, down, strange, charm, bottom et top. De plus, pour chacun de ces quarks, il y a un antiquark correspondant.

    Les quarks ont l'étrange propriété d'avoir une charge électrique fractionnaire. Cette charge est de 2/3 pour les quarks up, charm et top et de –1/3 pour les quarks down, strange et bottom.

    Les quarks sont des particules sociables : on n'en trouve jamais un qui soit seul. Ils se tiennent en paquets de deux ou trois pour former des particules appelées hadrons. Par exemple, le proton est un hadron composé de deux quarks up et d'un quark down. Quant au neutron, il est formé de deux quarks down et d'un quark up. Cette propriété fait que les particules observées à l'état libre ont toutes une charge électrique entière ou nulle.

    Les particules formées de quarks et d'antiquarks sont appelées hadrons. Elles se répartissent en deux classes :

    les baryons, formés de trois quarks, comme les neutrons (n) ou les protons (p),
    les mésons, formés d'un quark et d'un antiquark.

    Les leptons[modifier]
    Article détaillé : Lepton.

    Les autres particules élémentaires formant la matière sont les leptons. Il y a aussi six sortes, ou saveurs de leptons, dont trois ont une charge électrique négative et trois sont neutres. Mais, à la différence des quarks, un lepton peut se retrouver seul. On ne sait pas en 2007 si des liens fondamentaux relient les 6 saveurs de leptons et celles de quarks.

    Le lepton le plus connu est l'électron (e). Les deux autres leptons chargés sont le muon (μ) et le tau (τ). Ils sont beaucoup plus massifs que l'électron. Les trois leptons sans charge électrique sont les neutrinos (ν). Il y a une saveur de neutrino associée à chacun des leptons chargés : un neutrino électronique (νe), un neutrino muonique (νμ) et un neutrino tauonique (ντ).

    L'existence du neutrino électronique fut prédite par Wolfgang Pauli en 1932, mais ce n'est qu'en 1956 qu'il fut découvert. Entre temps, le muon fut observé (en 1936) dans les réactions entre l'atmosphère et les rayons cosmiques. Rien ne laissait présager son existence, à ce point qu'Isidor Isaac Rabi, un physicien des particules, accueillit la nouvelle en demandant : « Mais qui a commandé ce truc-là ? ». La surprise fit place à une recherche plus approfondie qui allait mener à la découverte des autres leptons.

    Les neutrinos ont été très difficiles à voir car ils n'interagissent presque pas avec la matière. Il faut construire des observatoires souterrains, loin de toute perturbation, pour pouvoir détecter quelques neutrinos par jour. Pourtant, le Soleil émet une énorme quantité de neutrinos. Des milliards de neutrinos solaires traversent votre corps à chaque seconde !
    Les trois familles de particules élémentaires[modifier]

    Toutes les particules élémentaires que nous avons vues jusqu'à maintenant sont appelées fermions. Les chercheurs ont réalisé que les fermions élémentaires pouvaient être classés en trois familles. Chaque famille contient deux quarks, un lepton chargé et son neutrino. D'une famille à l'autre, les propriétés des particules sont semblables, à l'exception de leur masse. Ces masses sont de plus en plus élevées de la première à la troisième famille.

    La première famille contient les particules les plus stables et les plus courantes : les quarks up et down, l'électron et le νe. Dans la deuxième famille, on trouve les quarks charm et strange ainsi que le muon et le νμ. Les quarks top et bottom, le tauon et le ντ forment la troisième famille.

    Absolument tout ce qui existe résulte de l'agencement de ces 12 particules ou de leurs antiparticules.
    Les bosons de jauge[modifier]
    Article détaillé : Boson de jauge.

    « Comment tiennent-elles ensemble ? » La réponse résulte dans l'interaction des quatre forces physiques : la gravité, la force nucléaire forte, la force nucléaire faible et la force électromagnétique. Ces forces agissent sur les fermions élémentaires par l'échange de bosons de jauge, l'autre classe de particules élémentaires. On appelle aussi les bosons de jauge des « particules de rayonnement ».

    Il y a 12 bosons de jauge dans le modèle standard : le photon, 8 gluons et 3 bosons faibles. En plus, on prédit l'existence du graviton qui n'a pas encore été observé. Chaque boson de jauge est associé à une force :

    le photon transmet la force électromagnétique,
    les gluons transmettent la force nucléaire forte,
    les bosons faibles transmettent la force nucléaire faible,
    le rôle du graviton est de transmettre la force gravitationnelle.

    Le graviton ne fait pas partie du modèle standard. Son existence est purement théorique et aucune expérience n'a encore démontré sa présence.
    Boson de Higgs[modifier]
    Article détaillé : Boson de Higgs.

    Le modèle standard prédit l'existence d'une particule très spéciale : le boson de Higgs.

    À l'origine, dans le modèle standard de la physique des particules, toutes les particules élémentaires ont une masse nulle, ce qui n'est pas conforme à la réalité. Les scientifiques ont pu établir expérimentalement les masses de plusieurs particules avec de bonnes précisions. Seuls le photon, les gluons et le graviton seraient de masse nulle.

    Pour corriger le modèle, Peter Higgs propose, vers la fin des années 1960, d'y ajouter une autre particule : un boson conférant les masses à toutes les autres particules. L'idée de base est que les particules acquièrent une masse en interagissant avec le champ de Higgs porté par ce boson de Higgs. Ce mécanisme est maintenant considéré comme une partie essentielle du modèle standard et l'existence du boson de Higgs est capitale pour les théoriciens — au point qu'elle est parfois surnommée, après le physicien Leon Lederman, « the God particule » (« la particule-dieu »).

    Le boson de Higgs n'a encore jamais été détecté. Au début du XXIe siècle, sa détection est l'un des principaux défis actuels de la physique des particules. Le Large Hadron Collider (LHC) à Genève, en fonction depuis le 10 septembre 2008, devrait apporter une réponse définitive sur l'existence du boson de Higgs.
    Au-delà du modèle standard[modifier]

    Le modèle standard est une bonne théorie. Maintes expériences ont validé ses prédictions avec d'incroyables précisions et toutes les particules postulées ont été trouvées. Une théorie, d'après le philosophe Karl Popper, est considérée comme valide tant qu'elle n'a pas été réfutée. Le modèle standard résiste à toutes les réfutations expérimentales.

    Cependant, cette théorie n'explique pas tout et plusieurs questions restent sans réponse. Par exemple : Pourquoi y a-t-il exactement 12 fermions et 4 forces ? Comment la gravitation peut-elle être incluse dans le modèle ? Les quarks et les leptons sont-ils réellement fondamentaux ou ont-ils une sous-structure (au-delà des 10-18 mètres) ? Quelles sont les particules qui forment la matière sombre dans l'Univers ?

    Pour répondre à ces questions, les physiciens comptent sur la construction de nouveaux accélérateurs de particules pouvant sonder des énergies de plus en plus grandes (physique dite Terascale). Aussi, plusieurs théoriciens rêvent d'une nouvelle et ultime théorie pouvant unifier tous les phénomènes physiques. Plusieurs voient la solution dans la théorie des cordes qui stipule que toutes les particules élémentaires sont des modes de vibration d'une corde fondamentale. Cette corde existerait en 10 (1re théorie) , 11 (la théorie M), jusqu'à 26 dimensions (dans 2 des 5 théories pré théorie M), rien de moins.
    Notes et références[modifier]

    ↑ Chaque gluon est par nature porteur d'une des trois couleurs et d'une des trois anticouleurs, ce qui fait 32 = 9 combinaisons possibles, mais, en vertu du principe de superposition quantique, tous ces états sont confondus sur chaque gluon de telle sorte qu'en réalité une infinité de combinaisons est possible, réductible à huit types de gluons indépendants dont la « couleur » résultante est une combinaison complexe de couleurs et anticouleurs.
    ↑ La charge de couleur n'est pas une valeur numérique, et la couleur « blanche » devrait, en toute rigueur, être représentée par le symbole « 1 » signifiant l'invariance dans le groupe de symétrie considéré.
    ↑ Les valeurs y sont données avec une précision de 1 % pour les masses.

    Voir aussi[modifier]
    Articles connexes[modifier]

    Liste de particules
    Matériau
    Matière
    Tableau périodique des éléments

    Liens externes[modifier]

    Pour une introduction :
    Voyage vers l'infiniment petit

    sur le site "Diffusion des savoirs" de l'École normale supérieure.

    Pour des données plus techniques :
    Site du groupe de données sur les particules

    (Particle Data Group), collaboration internationale de compilation, d'évaluation et de traitement des données sur les particules. Sites-miroirs à [1]

    Durham (Royaume-Uni), [2]

    Gënes (Italie), ou au [3]

    CERN (Suisse & France)

    Bibliographie[modifier]

    Le charme de la physique, recueil de textes de Sheldon Glashow
    M. Crozon, F. Vannucci , les particules élémentaires , 1993, PUF , coll.«Que sais-je ?»
    Michel Crozon , L'univers des particules,1999, Seuil, Points, Science, n° S134
    M. Jacob, Le modèle standard en physique des particules, in pour La Science n° 300, octobre 2002
    F. Vanucci , Combien de particules dans un petit pois?, 2003, Editions du Pommier
    F. Vanucci , Le miroir aux neutrinos , 2003, Odile Jacob, coll «Sciences», 256 p.
    Pierre Fayet , Les «sparticules» existent-elles ? , Les dossiers de La Recherche, n° 23, mai 2006, pp 72-74
    Jean Iliopoulos , Dépasser le modèle standard , in Pour La Science n° 361 de novembre 2007, pp 90-96

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  4. Meult dit :

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    Un immeuble de la Scientologie à Los Angeles. Sur l’affiche, il est écrit :  » Le jour où l’on pourra se faire entièrement confiance entre nous, il y aura la paix dans le monde. – L. RON HUBBARD »

    La Scientologie ou « Église de Scientologie » est un mouvement dont les principes ont été développés aux États-Unis en 1952 par L. Ron. Hubbard. La première église de Scientologie fut établie à Washington en 1954. La Scientologie promeut une méthode appelée dianétique par son fondateur et propose plus largement un ensemble de croyances et de pratiques relatives à la nature de l’être humain et de sa place dans l’univers.

    Son statut juridique et l’appréciation de sa qualité de secte et/ou de religion suscitent de nombreuses critiques. Des États l’ont officiellement reconnue comme une religion. Dans certains pays, tels que la France, elle est généralement présentée comme une secte. Ses pratiques, via ses différentes organisations satellites, font également l’objet de controverses et de nombreuses procédures judiciaires, notamment pour escroquerie.
    Sommaire
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    1 Historique
    1.1 La fondation par Ron Hubbard
    1.2 Expansion et premières controverses
    1.3 Réorganisations du mouvement
    1.4 Statut religieux et risque sectaire
    2 Croyances et pratiques
    2.1 Doctrine
    2.2 Finalité
    2.3 L’étude des textes
    2.4 La dianétique
    2.5 L’audition
    2.6 Les niveaux avancés
    2.6.1 Un incident fondateur
    2.7 Les offices
    2.8 Les fêtes
    3 Dans le monde aujourd’hui
    3.1 Obtention de statut religieux
    3.2 Association sous surveillance
    4 Organisation
    4.1 Église de scientologie internationale
    4.2 Centre de technologie religieuse
    4.3 Office des affaires spéciales
    4.4 La nébuleuse scientologue
    5 Controverses
    5.1 Le coût des « services »
    5.2 Le rejet d’une forme de médecine
    5.3 Ses détracteurs
    6 Procès en France
    6.1 Affaire de 1983
    6.2 Affaire de 1998
    6.3 Affaire de 2009
    7 Notes et références
    8 Voir aussi
    8.1 Articles connexes
    8.2 Liens externes
    8.2.1 Sites de l’Église de scientologie
    8.2.2 Analyses et témoignages critiques
    8.3 Bibliographie
    8.3.1 Ouvrages
    8.3.2 Revues
    8.3.3 Fiction

    Historique[modifier]
    La fondation par Ron Hubbard[modifier]
    Article détaillé : L. Ron. Hubbard.

    Lafayette Ronald Hubbard (13 mars 1911, 24 janvier 1986), mieux connu sous le nom de Ron Hubbard1, était un auteur de science-fiction et fantasy américain.

    Le premier article de Ron Hubbard sur la dianétique parut en mai 1950 dans le magazine Astounding Science-Fiction dont il était un auteur habituel2. L’article avait été annoncé depuis plusieurs mois par le rédacteur en chef John W. Campbell qui le présentait comme un travail scientifique important3.

    En parallèle paraissait, le 8 mai 1950, le livre Dianétique : la science moderne de la santé mentale. Ron Hubbard y déclare avoir identifié la source des maladies psychosomatiques, après plusieurs années de recherches personnelles.

    La méthode de dianétique connut un succès rapide. Dès juillet, le livre était un best-seller et des « clubs de dianétique » se créèrent un peu partout aux États-Unis pour expérimenter la méthode d’audition décrite par Hubbard4. À ce moment, l’American Psychiatric Association exigea que la dianétique soit soumise à une enquête scientifique4.

    En 1952, Hubbard élargit la dianétique en une philosophie laïque qu’il appela « scientologie » et la déclara comme une religion en décembre 1953, date à laquelle la première église de scientologie fut fondée à Camden au New Jersey.

    Expansion et premières controverses[modifier]

    À la fin des années 1950, l’Église de scientologie s’implante progressivement dans d’autres pays : en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud puis en France, à Paris, en 19595.

    En 1958, le fisc américain remet en cause le statut religieux de la scientologie.

    Hubbard s’établit à cette époque en Grande-Bretagne et, en 1959, acheta le manoir géorgien de Saint Hill (en), situé près de la ville d’ East Grinstead (en) au Sussex, qui devint alors le siège mondial de la scientologie.

    La scientologie devint sujet de controverses dans le monde anglophone vers le milieu des années 1960. Dans l’État de Victoria en Australie, après la constitution d’un rapport sur les activités du mouvement, une loi sur les pratiques psychologiques mène à l’interdiction de la scientologie dans cet État en 1965. Deux autres États australiens feront de même, mais ces lois furent déclarées inconstitutionnelles en 19695.

    À la même époque, la Grande-Bretagne tenta d’interdire l’accès du pays aux scientologues étrangers et donc l’accès au centre de formation du siège international après un rapport de la Chambre des communes britannique critiquant les méthodes psychothérapeutiques de la scientologie et la considérant comme nuisible à la société et à la santé des individus6.

    La Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud et la province de l’Ontario au Canada menèrent également des enquêtes publiques sur les activités de la scientologie.
    Réorganisations du mouvement[modifier]
    Articles détaillés : Sea Org et Opération Snow White.

    À partir de 1966, Hubbard commença à se désengager de la direction du mouvement. Il démissionna en 1967 du poste de directeur exécutif, et fonda la « Sea Organisation » ou « Sea Org », qui devint le groupe de gestion internationale de la Scientologie. L’office du gardien fut fondé en 1966.

    La Sea Org fut jusqu’en 1975 une organisation maritime dirigée par Hubbard ; à cette date elle s’installa à Clearwater en Floride, qui devint le nouveau siège mondial de l’Église de scientologie.

    En 1977 éclata aux États-Unis l’« affaire Snow White », révélant une opération montée par l’Église pour purger les dossiers défavorables sur la scientologie et son fondateur L. Ron Hubbard. Ce projet incluait une série d’infiltrations et de vols de 136 organismes gouvernementaux, ambassades et consulats, ainsi que d’organismes privés critiques à l’égard de la Scientologie, réalisée par des membres de l’Église dans plus de trente pays.

    À cette occasion, le FBI découvrit des dossiers que l’Église constituait sur ses ennemis potentiels7, afin de les mettre hors d’état de lui nuire5.

    Onze cadres haut placés de l’Église furent inculpés. Ils plaidèrent coupables ou furent reconnus comme tels par la Cour fédérale pour les délits d’obstruction à la justice, de cambriolage de bureaux du gouvernement, et de vol de documents et biens de l’État, et furent condamnés à des peines de quatre à cinq ans de prison, et à des amendes de 10 000 dollars5,8.

    En 1978, trois dirigeants du siège français, ainsi qu’Hubbard, furent convaincus d’escroquerie par le tribunal de Paris9, lors d’un procès qualifié de « procès du siècle » par l’Église10.

    Suite à l’affaire Snow White, l’Office du gardien fut supprimé, et les scientologues impliqués dans l’affaire furent démis de leurs responsabilités dans l’organisation5. Le mouvement entreprit alors une restructuration : en 1981 est créée l’Église scientologue internationale, qui est l’organe de direction, et en 1982 le Centre de technologie religieuse, sa structure religieuse, à qui Hubbard céda ses droits sur les marques scientologues.
    Statut religieux et risque sectaire[modifier]

    Dans les années 1980, après la tragédie de Guyana et les plaintes des associations de familles concernant l’Église de l’Unification, les États-Unis puis les États européens s’inquiétèrent des dangers des « nouveaux mouvements religieux »11.

    De nouveaux rapports étudiant les risques sectaires de divers mouvements furent alors produits, comme le rapport Vivien en France, qui pointait des pressions morales endettant les adeptes de la scientologie.

    En 1993, la situation changea aux États-Unis où l’Église de Scientologie fut reconnue comme religion par les services fiscaux12.

    Cependant, en France, le rapport parlementaire de 199513 qui dressait une liste indicative des sectes très controversée14 y désignait la scientologie comme une secte. Un rapport de 1999 de la MILS la classait comme secte « absolue » et recommandait sa dissolution15.

    Un rapport de la Chambre des représentants belge (proposition de loi de deux parlementaires) no 313/7-95/96 en date du 28 avril 1997 la classe comme faisant partie des mouvements sectaires nuisibles.

    En République fédérale d’Allemagne également, une commission d’enquête parlementaire fédérale sur les « sectes et psychogroupes » la considérait comme un « mouvement politique extrémiste » dont la forme de pensée totalitaire est explicitement rapprochée de la pensée nazie11. En 2008, le ton changea lorsque l’Office Fédéral de Protection de la Constitution rendit un rapport dans lequel était assuré que rien dans les années d’enquête menées ne permettait de conclure que l’Église de Scientologie poursuivait un but répréhensible16.

    Les États-Unis réagirent en 1999 en publiant un « rapport sur la liberté religieuse dans le monde » très critique envers ces politiques nationales.

    Un rapport du parlement européen notait en 1997 que le reproche le plus répété envers la Scientologie est de tenter de noyauter les organes de l’État, mais qu’il n’avait pu être réellement prouvé. Il concluait que dans la plupart des pays d’Europe, les modifications de l’arsenal juridique n’étaient pas nécessaires. C’est le point de vue qui fut adopté par la plupart des pays, qui choisirent de ne pas créer de législation spécifique, mais de ne traiter le phénomène sectaire qu’au travers de l’atteinte à l’ordre public17.
    Croyances et pratiques[modifier]
    Doctrine[modifier]

    Dans ses écritures, la Scientologie se donne comme but : « Une civilisation sans folie, sans criminel et sans guerre, dans laquelle les gens capables puissent prospérer et les gens honnêtes puissent avoir des droits, et dans laquelle l’homme soit libre d’atteindre des sommets plus élevés. »18. La Scientologie se considère comme une « philosophie religieuse appliquée ». En d’autres termes elle se présente comme une religion, tout en offrant des « solutions pour les problèmes » de ses adeptes.

    La Scientologie, qui se définit elle-même comme une religion traditionnelle, se fonde sur la croyance selon laquelle l’homme a été créé pour travailler à son propre salut spirituel19. La Scientologie affirme aussi que l’homme est fondamentalement bon mais qu’à cause de son mental réactif, source d’irrationalité20, il peut être conduit à agir de manière mauvaise. Ainsi, son « salut spirituel » dépendrait de sa relation avec lui-même, avec ses semblables et du fait d’arriver à une « fraternité avec l’univers »21.

    La Scientologie affirme donner à l’individu le moyen de résoudre par lui-même ses problèmes, mettre de l’« ordre dans sa propre vie » et également lui permettre d’aider efficacement les autres. Le résultat obtenu se manifesterait par des progrès concrets visant à débarrasser la société de ce que la Scientologie estime être ses fléaux (les drogues, l’illettrisme, le crime, la violence et l’intolérance). Les Églises de Scientologie constitueraient alors, selon elles-mêmes, des points centraux, dont émaneraient programmes et activités22.
    La croix à 8 branches de la scientologie

    La scientologie considère que la motivation fondamentale de la vie est la survie, elle-même étant située sur une échelle graduée allant de la mort à l’immortalité potentielle. Cette motivation est appelée la dynamique. Cette dynamique ou impulsion fondamentale se sépare en 8 dynamiques (symbolisées par la croix à 8 branches de la scientologie). L’homme aurait une impulsion à survivre sur chacune d’entre elles.

    La première dynamique serait l’impulsion à survivre en tant qu’individu.
    La deuxième dynamique l’impulsion à survivre à travers le sexe, la procréation et la famille.
    La troisième dynamique l’impulsion à survivre en tant que groupe ou en tant que groupes.
    La quatrième l’impulsion à survivre en tant qu’espèce ; en l’occurrence l’humanité.
    La cinquième est l’impulsion à faire survivre la totalité des formes de vie : plantes, animaux, insectes, etc.
    La sixième est l’impulsion à survivre en tant qu’univers matériel (les énergies, la matière, les rochers, les planètes font partie de cette impulsion).
    La septième dynamique est l’impulsion à survivre en tant qu’esprits (la scientologie considère que la personne est un esprit « habitant un corps » et n’est ni son corps ni son mental).
    La huitième dynamique étant la dynamique de l’être suprême.

    Toutes ces dynamiques sont des divisions arbitraires de la dynamique fondamentale qui les englobe toutes23.
    Finalité[modifier]

    Selon les critères de la Scientologie, la vie des scientologues est censée s’améliorer graduellement. De même, les scientologues affirment « progresser spirituellement » petit à petit. Ron Hubbard affirmait avoir développé une voie précise d’étude religieuse, consistant en une série d’étapes progressives et payantes, effectuées dans une séquence précise qui aiderait l’individu à atteindre un état d’« existence très élevée ». Cette « ascension » en scientologie permettrait à l’individu de comprendre de mieux en mieux ce que la Scientologie estime être « la nature spirituelle de l’homme » et sa relation avec ce que ce mouvement pense être « l’Être suprême » (à définir). Les adeptes sont censés « améliorer leur vie » grâce à la Scientologie. Ils seraient plus heureux et auraient des relations et une vie de famille plus « positives », et ils réussiraient mieux dans leur travail. Et à leur tour, grâce au prosélytisme scientologiste, ils apporteraient leur contribution à la société en « améliorant les conditions de vie ».
    L’étude des textes[modifier]

    L’étude des ouvrages de Ron Hubbard fait partie de la vie des scientologues, qu’ils participent à des services religieux dans une église de scientologie ou qu’ils poursuivent leur étude des « Écritures » de la scientologie à domicile. (la collection complète des livres de R. Hubbard coûte 3 175 €24) Ils les étudient dans toutes les Églises de scientologie, sous la surveillance de superviseurs de cours, et sont encouragés à continuer leur étude de la religion à domicile, en suivant des cours par correspondance par exemple.
    La dianétique[modifier]
    Article détaillé : dianétique.
    L’audition[modifier]

    L’« audition » constitue, aux yeux des scientologues, une « technologie spirituelle » dont l’application permet d’« améliorer sa propre condition et son existence, ainsi que celles des gens de son entourage ». Selon les scientologues, l’audition constitue la pratique essentielle de la scientologie. Elle peut être dispensée à des groupes de personnes lors d’un office dominical ou lors d’autres rassemblements religieux, ou à une seule personne lors de séances dirigées par un ministre de scientologie, l’« auditeur ». Quand l’audition est donnée individuellement, l’auditeur, par des questions répétées, aiderait la personne auditée à examiner un moment particulier de son existence. Celle-ci deviendrait plus heureuse, plus confiante, plus consciente, plus maîtresse de sa vie. L’auditeur utilise un « électropsychomètre » ou « électromètre » (un ohmmètre en réalité) qui est supposé pouvoir mesurer l’état ou les changements d’état spirituel de la personne. L’électromètre permettrait également à l’auditeur d’aider la personne à localiser des domaines de détresse ou d’angoisse. Lorsque ces moments sont localisés et examinés par la personne auditée, ceux-ci cesseraient d’avoir une influence indue sur leur vie présente et la personne y gagnerait soulagement et autodéterminisme. L’audition est aussi dispensée à des groupes lors d’offices du dimanche et lors d’autres rassemblements, selon le même principe : l’auditeur dirige les activités de toute l’assistance. L’église de scientologie affirme augmenter considérablement le niveau de communication, de conscience et d’aptitude de tous les membres de l’assistance. L’audition de groupe permettrait aux participants de bénéficier gratuitement et régulièrement des avantages de l’audition. En fait, l’audition de groupe est gratuite lors des offices du dimanche, et peut être payante en dehors de ce cadre.

    Selon Arnaud Palisson25, le caractère extrême de certains exercices place la scientologie à la limite de la légalité (exercice illégal de la médecine, droit de l’enfance, code du travail, etc.). Pour le psychiatre Louis Jolyon West, cette technique est surtout une forme d’hypnose apte à faire entrer le sujet en transe26. Certains détracteurs soutiennent que l’Église de Scientologie, contrairement aux psychothérapies, à la médecine ou à la confession catholique n’a pas de règles déontologiques lui interdisant d’exploiter les secrets que ses adeptes ont confiés lors d’auditions ou en remplissant des questionnaires27. L’organisation dément ces accusations et affirme considérer les communications entre un ministre de l’église et un paroissien comme sacro-saintes, ceci étant stipulé par le « Code de l’auditeur » qui régit toute séance d’audition28.
    Les niveaux avancés[modifier]

    État «Clair»

    Dans la dianétique et la scientologie, l’état Clair correspond à une condition dans laquelle une personne n’est plus soumise à des influences non souhaitées provenant de souvenirs passés, ni à des émotions et épisodes traumatiques passés. Une personne Claire est donc « débarrassée de ces influences néfastes ».

    Le fondateur, L. Ron Hubbard, définit le stade de « Clair » comme celui d’une personne qui n’aurait plus son propre « mental réactif »20 et qui ne souffrirait donc plus des effets que ce mental réactif peut causer. Ce stade de Clair serait atteint aux moyens de l’« audition » en dianétique et scientologie.

    Un Clair serait rationnel dans ce sens qu’il formerait les meilleures solutions possibles à partir des données qu’il détient et de par son propre point de vue. Le Clair n’aurait donc plus d’« engrammes »29. Ceux-ci, lorsqu’ils sont « restimulés »30, feraient dévier la justesse des raisonnements en y faisant entrer des données fausses et cachées.
    Un incident fondateur[modifier]

    Il existerait un mythe fondateur31,32, controversé, à la doctrine du mouvement et à ses pratiques. Il s’agit d’une thèse généralement qualifiée de science-fiction. Les premières descriptions de conflits extraterrestres par Ron Hubbard datent de 1950, dans son livre « Avez-vous vécu avant cette vie ? ». Elles auraient été adoptées par des scientologues pour soutenir l’existence de vies antérieures sur d’autres planètes33. Mais la thèse du conflit extraterrestre à l’origine des techniques de la Scientologie (comme l’audition pour la libération des engrammes) aurait été officiellement reprise, à la fin des années 1960, lors de la conception par Hubbard des niveaux Operating Thetan III de son mouvement. Certains événements, tel que l’histoire de Xenu jetant des êtres dans des volcans pour les détruire et dont les âmes nous influenceraient aujourd’hui, y seraient officiellement mentionnés sous le nom «incident II »34. Selon diverses sources, cette thèse serait secrètement enseignée aux niveaux les plus élevés de la progression des adeptes35. La position de l’Église de Scientologie sur ce sujet varie selon les interlocuteurs, certains présentant la thèse comme réelle et non secrète36, d’autres minimisant son importance dans le mouvement37 et d’autres encore prétendant qu’elle n’existe pas38. La raison de cette confusion, avancée par d’anciens membres, serait que le sens du mythe ne pourrait être compris sans avoir au préalable progressé spirituellement en scientologie et qu’il serait donc interdit d’en parler au grand public39.
    Les offices[modifier]

    Tous les dimanches, l’aumônier conduit des services du culte, ouverts à « tous les individus qui partagent l’espoir que l’homme vivra mieux et sera plus heureux dans le futur ». L’aumônier célèbre aussi des mariages, des baptêmes et des funérailles pour ses adeptes et les membres de leur famille40.
    Les fêtes[modifier]

    De nombreuses fêtes scientologiques (en) ponctuent l’année civile, parmi lesquelles :

    25 janvier : Criminon Day commémore la fondation en 1970 du programme scientologue Criminon, qui vise à aider à la réhabilitation des prisonniers par la diffusion de copies libres d’ouvrages scientologistes tels que The Way to Happiness (Le chemin du bonheur).
    19 février : Narconon Day
    22 février : Celebrity Day (Fête de la célébrité) célèbre l’anniversaire de l’ouverture du Celebrity Centre International à Los Angeles en 1970, dédié à la réhabilitation de la culture au travers de l’art.
    5 mars : CCHR Day célèbre la Citizens Commission on Human Rights (Commission citoyenne sur les Droits de l’Homme).
    13 mars : Anniversaire de L. Ron Hubbard, fondateur de la Dianétique et de la Scientologie, est né le 13 mars 1911.
    24 mars : Student Day (Fête des étudiants) célèbre l’ouverture du cours spécial de Saint Hill en 1961.
    20 avril : L. Ron Hubbard Exhibition Day (Fête de l’exposition L. Ron Hubbard) célèbre l’ouverture en 1991 du L. Ron Hubbard Life Exhibition à Hollywood, en Californie.
    9 mai : Anniversary of Dianetics (Anniversaire de la dianétique)
    25 mai : Integrity Day (Fête de l’Intégrité) est une journée de réflexion sur l’étude réalisée en 1965 par Ron Hubbard concernant l’éthique scientologue.
    6 juin : Maiden Voyage Anniversary (Anniversaire du voyage inaugural du Freewinds)
    18 juin : Academy Day (Fête de l’Académie)
    12 août : Sea Org Day
    4 septembre : Clear Day célèbre l’inauguration de Hubbard’s Clearing Course, en 1965.
    Deuxième dimanche de septembre : Auditor’s Day (Fête des Auditeurs)
    7 octobre : Anniversaire de l’Association internationale des Scientologistes (AIS ou IAS en anglais)
    27 novembre : Publications Day (Fête des Publications) commémore la journée Publications Worldwide (Publications mondiales) organisée à Saint Hill Manor en 1967.
    7 décembre : Flag Land Base célèbre l’ouverture du Flag Land Base à Clearwater (Floride) en 1975.
    30 décembre : Freedom Day (Fête de la Liberté) célèbre la reconnaissance officielle de l’Église de Scientologie aux États-Unis en 1974.
    31 décembre : Réveillon du Nouvel An.

    Il existe aussi des fêtes scientologiques locales qui célèbrent l’implantation de l’Église de Scientologie en différents lieux :

    28 janvier : fondation de l’Église de Scientologie en Drapeau de Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande, en 2009.
    31 mars : fondation de l’Église de Scientologie à Vienne (Drapeau d’Autriche Autriche) en 1971.
    23 septembre : ouverture de la première École de Dianétique et de Scientologie à Tel Aviv (Drapeau d’Israël Israël) en 1980.

    Dans le monde aujourd’hui[modifier]

    Née dans le monde anglophone, la scientologie a aujourd’hui une envergure mondiale. En 2008, elle tente de s’implanter en Afrique (l’Afrique du Sud notamment, où l’Église de scientologie est reconnue comme association d’utilité publique depuis le 3 décembre 200741).

    Le statut juridique de la Scientologie diffère selon les pays où elle est installée : elle se présente selon les États comme une organisation commerciale, une religion, un centre culturel de dianétique ou bien une simple technique de développement personnel.

    Frédéric Lenoir soulignait en 1998 la différence de statut entre certains pays d’Europe dont la France, où l’organisation était listée comme « secte absolue », et celle en Amérique du Nord, où l’Église de Scientologie a été reconnue comme religion par les services fiscaux des États-Unis en 199342,43, et où s’affichent parmi ses membres des personnalités telles que les acteurs John Travolta et Tom Cruise, les actrices Juliette Lewis et Catherine Bell44, sans oublier Katie Holmes45 ainsi que les musiciens Isaac Hayes, Chick Corea et Beck46,47… Ces VIP bénéficient d’un traitement à part au sein de l’organisation qui a créé pour eux des Celebrity centers.

    En septembre 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget, avait reçu à Bercy de façon très médiatisée l’acteur Tom Cruise, scientologue avéré48. Durant des interviews pour l’émission « 90 minutes » diffusée le 31 mai 2005 sur la chaine française canal+, Claude Guéant déclare que la scientologie ne représente pas un danger pour la population et Nicolas Sarkozy est encore hésitant sur le fait de qualifier ou non la scientologie de secte. En février 2008 « Emmanuelle Mignon, alors directrice de cabinet du président de la République, […] s’était interrogée sur la pertinence de qualifier ce mouvement de “secte” »49
    Obtention de statut religieux[modifier]

    L’Église de scientologie chercherait à être reconnue comme une religion et effectue des demandes en ce sens dans de nombreux pays, avec des résultats divers. En Suède, au Portugal50 et au Venezuela, elle a été reconnue officiellement comme une religion.

    Dans plusieurs pays, l’organisation a fait appel à la justice pour obtenir cette reconnaissance. En Espagne, en 2005, le ministère de la Justice avait refusé l’inscription de l’Église de Scientologie au registre des associations religieuses. En novembre 2007, après deux ans d’instruction, l’Audience Nationale, haute instance juridique espagnole, a obligé le ministère de la Justice à enregistrer l’Église sur le registre des associations religieuses, conférant à cette dernière les mêmes privilèges qu’aux catholiques51,52.
    Suite à cette décision de l’Audience nationale, la justice espagnole a inscrit la scientologie au registre légal des religions le 19 décembre 200753. La ville de Moscou refusant d’enregistrer l’Église comme association religieuse, la Cour européenne des droits de l’homme a considéré, à l’unanimité, qu’il s’agissait d’une violation de l’article 11 (liberté de réunion et d’association) de la Convention européenne des droits de l’homme combiné avec l’article 9 (liberté de pensée, de conscience et de religion)54. D’après l’arrêt, « Les autorités n’ont pas agi de bonne foi et ont manqué à leur devoir de neutralité et d’impartialité envers la communauté religieuse représentée par l’Église requérante ».

    L’organisation scientologue a également obtenu le droit de célébrer les mariages dans plusieurs pays ce qu’elle considère comme une reconnaissance officielle de ce qu’elle serait une religion à part entière55 notamment en Afrique du Sud, au Mexique, en Nouvelle-Zélande, à Taïwan, en Tanzanie56 et au Zimbabwe56.
    Association sous surveillance[modifier]

    En Suisse, plusieurs tribunaux lui ont refusé l’appellation « religion » et l’ont désignée comme exclusivement commerciale57.

    En Grande-Bretagne, les services fiscaux considèrent depuis 2000 l’Église de scientologie comme une organisation sans but lucratif et l’ont exemptée de TVA. Suite à cela, en 2006, un tribunal a tranché en faveur de l’Église face aux services fiscaux qui refusaient de rembourser la TVA versée de manière indue depuis 197758.

    La situation de la scientologie présente des caractéristiques assez similaires en France et en Belgique, où elle est régulièrement qualifiée de secte depuis les travaux parlementaires respectivement en 1995 et 1997, sans que ce terme ne renvoie à une définition légale précise ; et où elle est également poursuivie en justice dans des procès pour escroquerie durant depuis une dizaine d’années. En France les différentes organisations de scientologie ont le statut d’association à but non lucratif, certaines se déclarent association cultuelle mais n’ont pas demandé à bénéficier des avantages attachés à ce statut59 définis par la loi de 1905 ; de même elles sont constituées en associations sans but lucratif en Belgique.

    En 1997, la Cour d’appel de Lyon a considéré que, pour juger des faits qualifiés d’escroqueries ou de complicités d’escroqueries, commis dans le cadre d’activités de scientologues, « il est vain […] de s’interroger sur le point de savoir si l’Église de Scientologie constitue une secte ou une religion »60.

    Suite à des perquisitions effectuées en 1999 dans le cadre d’un procès pour escroquerie, l’Église de Scientologie a fait appel en mars 2001 à l’intervention des Nations unies pour intervenir dans ce qu’elle considère comme une « campagne d’intimidation et de harcèlement » que les autorités belges lui feraient subir, en prenant pour cibles ses paroissiens belges et son bureau européen des Droits de l’Homme61. Dans ce même procès, le parquet fédéral a annoncé en septembre 2007 le renvoi devant la justice de douze personnes physiques et de deux personnes morales : l’ASBL « Église de Scientologie de Belgique » et le « Bureau des droits de l’homme de l’Église de Scientologie »62.

    En Allemagne, considérée comme une secte en 1997, l’Église de Scientologie inquiète le gouvernement fédéral qui l’accuse de chercher à « exercer une influence totalitaire sur les institutions et la société63,64,65 ». Elle fut déchue par le gouvernement fédéral de son statut de communauté religieuse et placée sous la surveillance de l’État, celui-ci jugeant que certaines activités de l’organisation de la Scientologie pouvaient porter atteinte à la démocratie et aux droits de l’homme. Considérée comme une entreprise commerciale, toute mesure fiscale en sa faveur fut interdite et elle fut assujettie au régime des entreprises commerciales66.

    En 1999, la Dianetic Stuttgart eV, sous-organisation de l’Église de Scientologie, est reconnue par la Cour administrative de Stuttgart comme une association à but idéaliste et non comme une entreprise commerciale67.

    En janvier 2003, le Bureau fédéral des finances a accordé aux neuf églises de Scientologie une exonération sur l’argent donné pour soutenir l’Église de Scientologie internationale (l’église mère basée à Los Angeles68). Ces exemptions fiscales partielles sont liées à sa reconnaissance d’utilité publique aux États-Unis. En effet, il existe un accord entre les deux pays qui permet d’éviter la double imposition69. La Scientologie n’est pas, pour autant, reconnue comme religion en Allemagne où elle fait toujours l’objet de surveillance de la part des services de renseignement.

    Le 11 novembre 2004, le Tribunal administratif de Cologne a rejeté un recours de la Scientologie demandant la fin de cette surveillance70,71,72. À ce sujet, le 24 mars 2004, 3 scientologues perdent un procès intenté contre l’Allemagne devant l’ONU73.

    Le 13 janvier 2007, l’ouverture d’une filiale de l’Église de Scientologie de six étages sur 4 000 m² à Berlin suscite de vives réactions de la part du gouvernement et de la CDU, le parti de la chancelière Angela Merkel, concernant la politique du Sénat berlinois vis-à-vis des sectes. Le Land de Berlin est le seul des seize Länder à avoir refusé, depuis 2003, de surveiller les agissements de l’Église de Scientologie sur son territoire.

    En 2008, la conférence des ministres de l’Intérieur de l’État et des Länder avait demandé à l’organisme chargé de la protection de la constitution une enquête sur la scientologie pour déterminer si elle représentait une menace à la constitution allemande74. Dans son rapport de 46 pages remis aux ministres de l’intérieur, les protecteurs de la constitution ont parlé d’une « image de la situation pleine de lacunes » véhiculée par les anti-scientologues. Ils mettent en garde contre une « perte de réputation pour les organismes gouvernementaux concernés » lors d’une procédure contre la scientologie, et concluent que les statuts ni les autres prises de position de la scientologie « ne permettent de conclure que l’association poursuit des buts répréhensibles »75.
    Organisation[modifier]
    Église de scientologie internationale[modifier]

    L’Église de scientologie internationale est depuis 1978 de direction de la scientologie. Les Églises implantées dans les différents pays du monde sont rattachées à elle.
    Centre de technologie religieuse[modifier]

    Le Centre de technologie religieuse (Religious Technology Center ou RTC) est présenté comme la structure ecclésiastique de la scientologie. Il a été créé en 1982 et est dirigé depuis 1987 par David Miscavige.
    Office des affaires spéciales[modifier]

    L’Office des affaires spéciales (Office of Special Affairs ou OSA) est le service de communication de la scientologie.

    Il succède à l’Office du gardien, impliqué en 1979 dans le scandale de l’opération Blanche Neige, une tentative d’infiltration du gouvernement américain pour laquelle plusieurs scientologues furent condamnés à des peines de prison7.

    Selon les organisations de lutte contre les sectes76, il serait le bureau officiel de la propagande scientologiste et constituerait même des fichiers.
    La nébuleuse scientologue[modifier]

    Une des caractéristiques de l’église de scientologie est l’extrême diversification de ses activités : écoles de dessin, de musique77 ou de management, groupes de pression à but humanitaire.

    Le Bureau des droits de l’homme de l’église de scientologie, la Commission des citoyens pour les droits de l’homme et Des jeunes pour les droits de l’Homme
    Narconon, un programme de lutte contre la drogue
    Le Collège Hubbard d’Administration International Diplômes de commerces et d’administration reconnues par l’état américain78
    L’école de l’éveil
    La Commission d’enquête Permanente sur les violations des droits de l’Homme
    La Coordination des Associations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience
    Le Centre Français des scientologues contre la discrimination
    Espoir d’un futur
    L’Association de l’étude de la nouvelle foi
    Criminon
    Le Groupement pour l’Amélioration des Méthodes Éducatives
    Wise, (World Institute of Scientology Enterprises) regroupement de sociétés scientologues.

    Certains de ses détracteurs[Qui ?] considèrent que l’Église de Scientologie fait feu de tout bois et change de statut en fonction des protections légales que cela lui offre : elle est une organisation commerciale lorsqu’elle peut attaquer pour violation de copyright ceux qui publient ses ouvrages confidentiels79, elle est une religion dans les pays où la liberté de culte permet tout (et notamment des privilèges fiscaux), elle devient technique de développement personnel lorsqu’il s’agit d’approcher les entreprises ou dans les pays qui se défendent contre les sectes. Elle déclare aussi être une Association ou Centre culturel de dianétique (en Argentine, Colombie et Espagne), un Collège Hubbard d’indépendance personnelle (en Écosse), un Centre culturel de dianétique ou d’Amérique latine (au Mexique), et un Institut de philosophie appliquée ou de technologie de dianétique (au Mexique)80.

    Souvent, les noms choisis par l’organisation ressemblent aux noms d’autres organismes publics ou privés : pour les opposants à la Scientologie, ces noms sont destinés à faire passer les organismes scientologues pour des services officiels ou pour des organismes aux noms semblables et déjà connus du grand public, et ces activités sont soupçonnées de servir de tremplin pour le recrutement de nouveaux adeptes, qui s’engageraient dans une activité en ignorant les liens entre la Scientologie et ces organismes.

    Dans une vidéo officielle, l’Église de Scientologie joue de ces ambigüités en présentant des personnes qui la soutiennent. Les légendes incrustées aux images mentionnent (sans jamais donner un nom) des fonctions vagues telles que « membre du cabinet du maire de Marseille » ou « Conseil des communautés européennes »81
    Controverses[modifier]
    Le coût des « services »[modifier]

    Chaque centre ou Église de Scientologie, nommé en interne « org (-anisation) », met à la disposition de ses adhérents de nombreux services et ouvrages considérés comme des livres à caractère religieux selon les adeptes : cinq cent mille pages, trois mille conférences enregistrées, et une centaine de films, tous attribués au fondateur de la scientologie, Ron Hubbard. Les cours et ouvrages fournis constituent un ensemble de méthodes, censées permettre de devenir plus « apte », de méthodes pour faire survivre la Scientologie en tant que mouvement et de mythologie propre a la Scientologie (dont les textes sur Xenu et dont des versions sont diffusées sur Internet ou Usenet principalement par des détracteurs mais aussi par des défenseurs de la Scientologie).

    Récemment, l’Église a entièrement réédité ses ouvrages car la grande majorité avait été altérée et rendue incompréhensible par les éditeurs (erreurs de transcription, de traduction, de ponctuation, pages mélangées, chapitres mélangés, paragraphes ajoutés/supprimés/mélangés, etc.). Le travail sur la réédition des ouvrages a été entamé en 2000 et a été annoncée mondialement le 14 juillet 2007 lors d’un event (fête ou littéralement événement) vidéo où les nouveaux livres ont été vendus pour la première fois. Un test aurait été effectué sur des scientologues qui ont lu les premiers les livres réédités. Le temps de lecture des livres s’est réduit de plusieurs jours en moyenne pour les anciens livres incompréhensibles considérés comme ardus par les scientologues eux-mêmes à quelques heures pour les livres récemment réédités et retraduits. Le prix des livres varie entre 12 et 30 euros82.

    La critique la plus commune est que la scientologie ferait miroiter à ses adeptes la possibilité d’atteindre un état qu’ils n’atteindront jamais, se contentant d’une progression perpétuelle. Les adeptes, pour passer d’un grade à un autre, doivent suivre des stages et acheter des documents. À titre d’exemple pour un premier contact, une série de quinze CD (conférences d’une heure par CD) datant de 1956, enregistrée en pleine guerre froide, Le Congrès de Washington sur les radiations et la confrontation est vendue actuellement environ 200 euros. Nombre de témoignages montreraient la surprise, une fois passé un niveau, de s’entendre dire que ce n’était qu’une étape alors que ce devait enfin être l’état d’illumination attendu. Le coût financier de l’étape suivante serait bien plus élevé.

    D’après une enquête du mensuel Capital de mai 200983, l’Église de scientologie incite aussi ses adeptes à acheter toute une série de produits et services à prix prohibitifs comme l’électromètre -qui n’est en fait qu’un ohmmètre- (3 800 euros), le stage de purification (1 464 euros) ou l’heure d’audition (jusqu’à 400 euros). Selon Gilles Tanguy, le journaliste de Capital qui s’y est inscrit pour les besoins de l’enquête, chaque Église de scientologie fait ses comptes le jeudi. Et « la paie des vendeurs dépend directement » du chiffre d’affaires qu’ils ont facturé aux adeptes. D’après un site antiscientologue, le coût financier imposé à une personne pour atteindre le niveau « OT8 », le plus élevé dispensé actuellement, pourrait être estimé grossièrement (2005) à 400 000 euros84.
    Le rejet d’une forme de médecine[modifier]

    La Scientologie préconise l’abstinence de drogues et médicaments psychiatriques, et l’aspirine est déconseillée avant d’être audité. Cette attitude vis-à-vis de la médication correspond à une attitude plus large de rejet de certaines connaissances scientifiques conventionnelles, lesquelles sont remplacées par la doctrine scientologique.
    Manifestation contre la psychiatrie

    La Scientologie rejette catégoriquement la psychiatrie et la considère comme étant une « industrie mortuaire ». Dans une exposition tenue à Jefferson City en janvier 2007, la Scientologie a accusé les psychiatres d’abuser sexuellement de leurs patients et d’être responsables de l’existence des attentats-suicide, dont ceux du 11 septembre 200185. La Scientologie affirme dénoncer depuis 1952 de nombreuses pratiques concernant le domaine de la santé mentale : lobotomie et électrochocs en particulier, mais aussi toutes les pratiques consistant à traiter des problèmes d’origine mentale simple avec des psychotropes ou des opérations chirurgicales au niveau du cerveau entraînant de graves troubles de comportement chez ceux qui les subissent. Ses adeptes arguent aussi que ces dénonciations continues auraient provoqué des réactions de défense de la part de groupes dont les intérêts étaient concernés.

    Les idées de la Scientologie en la matière sont principalement diffusées par la Commission des citoyens pour les droits de l’homme (CCDH), qui serait à l’origine de propositions parlementaires relatives à la santé mentale86 ; ce qui explique que d’autres critiques de la psychiatrie tentent de se démarquer de la Scientologie87. L’Église de Scientologie dispose également, à Bruxelles, d’un Bureau européen des affaires publiques et des droits de l’homme. Le Collectif des médecins et des citoyens contre les traitements dégradants de la psychiatrie88 est rattaché à la Scientologie. Il s’agit d’une association non déclarée en préfecture de médecins scientologues. Les opposants à la Scientologie considèrent cela comme une guerre contre la psychiatrie et la psychologie de la part de la Scientologie. D’après eux, la Scientologie se positionne comme une concurrente de ces sciences, par le développement de compétences et de techniques d’analyse des pratiques de communication et de soin des problèmes mentaux des psychiatres. Ils l’accusent de mal plagier des techniques psychiatriques et d’utiliser des techniques dangereuses. Selon les scientologues, les psychologues et surtout les psychiatres cherchent à régler des problèmes mentaux en s’attaquant à la matière (médicaments qui entraînent des changements chimiques, opérations, etc.)[réf. nécessaire].
    Ses détracteurs[modifier]

    Les détracteurs sont appelés dans le jargon de la Scientologie les « suppressifs ». Quand un adepte a un problème, les scientologues suspectent la présence d’un suppressif dans ses relations, cherchent à savoir qui par l’audition, et en général préconisent de ne plus rencontrer cette personne. De nombreuses histoires de séparations entre mari et femme, parents et enfants, liées à la scientologie en témoignent. D’un autre côté, des observateurs indépendants soulignent la faiblesse des arguments de certains de ces détracteurs ; ainsi, Marco Frenschkowsky (universitaire allemand), quoique opposé lui-même à la scientologie[réf. nécessaire], a écrit qu’il y avait peu de marchés plus lucratifs en Allemagne que d’être un ex-scientologue et d’attaquer la scientologie89. D’après lui ces « apostats », après quelques semaines de scientologie et sans avoir presque rien lu de cette philosophie publient de longs exposés (pour le compte du « marché antisecte ») qui se ressemblent tous.

    Il existe de nombreux opposants à la scientologie à travers le monde. Pour la francophonie, citons Roger Gonnet, ancien membre de la scientologie et créateur d’un site antiscientologue90 où il lui reproche entre autres d’ériger la diffamation (propagande noire selon les termes de Ron Hubbard) en principe de défense, ainsi que l’existence d’une société secrète et d’un pouvoir centralisé dont la simple existence elle-même est à la limite de la légalité. Il signale des condamnations pour escroquerie comme dans le cas de contrats de travail d’une durée de 5 000 ans, qui peuvent s’apparenter à une forme d’esclavage ; les contrats ont parfois même une durée supérieure à un milliard d’années91. Il est régulièrement attaqué par l’Église de Scientologie à divers titres (diffamation sur des forums, absence de déclarations à la CNIL). L’église de Scientologie a déjà été condamnée à indemniser Roger Gonnet après avoir été déboutée92, et il a aussi été condamné à plusieurs reprises[réf. nécessaire]93.
    Manifestation Anonymous le 10 février 2008 à Londres

    Des journalistes ou des chercheurs étudiant la Scientologie se sont plaints d’être l’objet de harcèlement et de graves menaces : Paulette Cooper, auteur du premier livre critique connu sur le sujet, aurait été harcelée dans le but de la pousser au suicide, de la faire interner ou incarcérer dans le cadre d’une opération appelée Freakout94,95 ; Paul Ariès, auteur en 1999 de La Scientologie, une secte contre la république, affirme avoir reçu des menaces de mort96. D’après les détracteurs, une fois passé un certain nombre d’étapes on pourrait se retrouver dans l’administration centrale de la scientologie, autrefois située sur un bateau.[réf. nécessaire] Là, la scientologie entretiendrait une milice armée. Là aussi seraient centrés les organismes de police de la scientologie : espionnage, spécialistes de la diffamation. Ces organisations scientologiques auraient souvent recours aux cambriolages, aux vols de courrier97. On trouverait dans les textes d’Hubbard les ordres et la justification de tels actes[réf. nécessaire].

    En 2006, la série animée américaine South Park diffusée sur Comedy Central diffuse un épisode nommé Piégé dans le placard, qui parodie notamment les préceptes de l’église concernant Xenu, ainsi que l’utilisation de stars au profit de l’image de la secte (Tom Cruise et John Travolta). L’épisode rappelle également que L. Ron Hubbard était auteur de science-fiction. La fin se réfère au caractère procédurier de l’église, et tous ceux qui ont participé à l’épisode sont crédités John Smith et Jane Smith.

    Début 2008, suite aux pressions et aux menaces de procès de l’organisation pour faire retirer de Youtube une vidéo montrant Tom Cruise en train de s’exprimer devant une assemblée de scientologues, un groupe d’internautes international, sous le pseudonyme collectif « Anonymous », annonce déclarer la guerre à la scientologie98. Sous le nom de Projet Chanology, diverses attaques visant à perturber les sites Internet de l’organisation se sont succédé à partir du 14 janvier, en particulier des dénis de service, des google bombing99 et la publication sur Internet de milliers de documents et rapports internes récupérés via le réseau. Certains hackers membres d’Anonymous cherchent à influencer le public en dénonçant ce qu’ils appellent les mensonges de la scientologie. Leurs méthodes sont basées sur le piratage informatique et les rassemblements festifs.
    Procès en France[modifier]
    Affaire de 1983[modifier]

    Une procédure a été ouverte en 1983 en France contre l’Église de Scientologie, et une autre en 1989 pour « escroquerie » et « exercice illégal de la médecine ». L’instruction de cette dernière affaire, confiée à la juge Marie-Paule Moracchini (dessaisie le 18 octobre 2000), avait tant traîné que les faits ont été déclarés prescrits par la juge d’instruction parisienne Colette Bismuth-Sauron en juillet 2002, soit 13 ans plus tard. Cette décision a été qualifiée à l’époque de « nouvelle victoire » par l’Église de Scientologie. L’État français a été condamné à l’époque pour faute lourde et inexcusable à l’égard des scientologues100. Au cours de cette instruction, un tome et demi de pièces du dossier avaient mystérieusement disparu en plein Palais de Justice de Paris101. Les parties civiles ont fait appel et l’ordonnance de non-lieu en faveur des scientologues a été confirmée en appel en mars 2009 par la cour d’appel de Paris102.
    Affaire de 1998[modifier]

    À la suite d’une nouvelle enquête commencée en 1998, deux structures proches de la Scientologie, l’Association spirituelle de l’église de scientologie et la librairie Scientologie espace liberté ont été renvoyées en correctionnelle le 8 septembre 2008 par un juge parisien pour « escroquerie en bande organisée »103,104. Le Parquet avait requis un non-lieu, estimant que « l’information n’a pas permis d’établir que les remises de fonds effectués par les plaignants aient procédé de démarches frauduleuses » et « qu’il ne peut être considéré que l’incitation à faire du sauna, prendre des vitamines et courir pour se « purifier » constitue un délit d’exercice illégal de la médecine »105. Ceci a été présenté par l’avocat des parties civiles comme une « attitude complaisante » laissant entrevoir des motivations politiques.

    L’ordonnance de renvoi de l’Église de scientologie en tant que personne morale devant le tribunal comporte les accusations suivantes : « multiples manipulations bancaires », « surfacturations de produits vendus par les scientologues », « dissimulation de ses gains », et retient la circonstance de bande organisée concernant les dirigeants français de la scientologie. L’ordonnance cite également des documents internes de la scientologie qui, selon elle, « ne laissent aucun doute sur la finalité commerciale de l’action scientologue, dénotant une véritable obsession pour le rendement financier »106.
    Affaire de 2009[modifier]

    Le procès pour « escroquerie en bande organisée » se tient à Paris en mai 200949. À l’origine de la procédure, une condamnation aurait pu rendre possible la dissolution du mouvement en France, en cas de condamnation pour escroquerie, mais la modification, par une loi du 12 mai 2009107 (votée à l’initiative du député UMP Jean-Luc Warsmann, et signalée par la Miviludes), de l’article 313-9 du code pénal, empêche désormais la dissolution pour une personne morale en cas d’escroquerie, ce qui entraine une polémique quant à l’origine de cette modification législative vue comme opportune pour la Scientologie par ses détracteurs108,109. La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a invoqué à ce sujet le 15 septembre110 une « erreur matérielle » qui sera « corrigée dès que possible », c’est-à-dire trop tard pour le dossier en cours. Le jugement rendu le 27 octobre 2009 condamne l’Église de scientologie. Elle est reconnue coupable d’escroquerie en bande organisée et est sanctionnée par une amende de 600 000 € mais l’Église peut poursuivre ses activités. L’Église fait appel111. Le 2 février 2012, la cour d’appel confirme les condamnations de l’association et de certains dirigeants. C’est la première fois que l’association est condamnée en tant que personne morale112 pour escroquerie en bande organisée113. L’Église de scientologie a annoncé se pourvoir en cassation113.
    Notes et références[modifier]

    ↑ Site officiel de L. Ron Hubbard, Église de Scientologie, [lire en ligne [archive]]
    ↑ « Le cas L.Ron Hubbard », article de Francis Valéry paru dans Bifrost n°12
    ↑ Histoire de la science fiction moderne 1911-1984, Jacques Sadoul, 1984, ISBN 2-221-04464-9 Pages 199-200. Selon J. Sadoul : « Campbell la présenta comme un travail scientifique de première importance et engagea toute son autorité morale pour la faire prendre au sérieux, se disqualifiant ainsi lui-même dans l’esprit des scientifiques véritables. La dianétique fut à Campbell ce que le « Shaver Mistery » fut à Palmer, à la différence que le rédacteur en chef d’Astounding n’y perdit pas sa place. »
    ↑ a et b Ron Hubbard, le gourou démasqué, Russel Miller, 1994; Pages 87-88
    ↑ a, b, c, d et e biographie issue du livre L’Église de Scientologie [archive], par Gordon Melton, (ISBN 88-01-02362-6)
    ↑ Les Sectes, Nathalie Luca
    ↑ a et b Groupe de travail ad hoc de la Commission consultative en matière de protection de l’État – Rapport sur la Scientologie en Suisse – Scientologie et activités de renseignement [archive], sur le site du réseau Voltaire
    ↑ Robert W. Welkos ; Joel Sappell : Burglaries and Lies Paved a Path to Prison [archive], Los Angeles Times (24 juin 1990).
    ↑ Jugement du tribunal de Paris, 13e chambre correctionnelle, 14 février 1978.
    ↑ Les Nouvelles Sectes Alain Woodrow, Seuil, 1977
    ↑ a et b Quelles politiques face aux sectes ? [archive], Nathalie Luca, 2002.
    ↑ Sectes -Mensonges et idéaux Nathalie Luca, Frédéric Lenoir, Bayard Éditions, 1998 (page 121).
    ↑ Texte du rapport d’enquête n°2468 [archive] de l’Assemblée nationale
    ↑ Yves Bertrand, directeur généraScientologie
    Aller à : Navigation, rechercher
    Un immeuble de la Scientologie à Los Angeles. Sur l’affiche, il est écrit :  » Le jour où l’on pourra se faire entièrement confiance entre nous, il y aura la paix dans le monde. – L. RON HUBBARD »

    La Scientologie ou « Église de Scientologie » est un mouvement dont les principes ont été développés aux États-Unis en 1952 par L. Ron. Hubbard. La première église de Scientologie fut établie à Washington en 1954. La Scientologie promeut une méthode appelée dianétique par son fondateur et propose plus largement un ensemble de croyances et de pratiques relatives à la nature de l’être humain et de sa place dans l’univers.

    Son statut juridique et l’appréciation de sa qualité de secte et/ou de religion suscitent de nombreuses critiques. Des États l’ont officiellement reconnue comme une religion. Dans certains pays, tels que la France, elle est généralement présentée comme une secte. Ses pratiques, via ses différentes organisations satellites, font également l’objet de controverses et de nombreuses procédures judiciaires, notamment pour escroquerie.
    Sommaire
    [masquer]

    1 Historique
    1.1 La fondation par Ron Hubbard
    1.2 Expansion et premières controverses
    1.3 Réorganisations du mouvement
    1.4 Statut religieux et risque sectaire
    2 Croyances et pratiques
    2.1 Doctrine
    2.2 Finalité
    2.3 L’étude des textes
    2.4 La dianétique
    2.5 L’audition
    2.6 Les niveaux avancés
    2.6.1 Un incident fondateur
    2.7 Les offices
    2.8 Les fêtes
    3 Dans le monde aujourd’hui
    3.1 Obtention de statut religieux
    3.2 Association sous surveillance
    4 Organisation
    4.1 Église de scientologie internationale
    4.2 Centre de technologie religieuse
    4.3 Office des affaires spéciales
    4.4 La nébuleuse scientologue
    5 Controverses
    5.1 Le coût des « services »
    5.2 Le rejet d’une forme de médecine
    5.3 Ses détracteurs
    6 Procès en France
    6.1 Affaire de 1983
    6.2 Affaire de 1998
    6.3 Affaire de 2009
    7 Notes et références
    8 Voir aussi
    8.1 Articles connexes
    8.2 Liens externes
    8.2.1 Sites de l’Église de scientologie
    8.2.2 Analyses et témoignages critiques
    8.3 Bibliographie
    8.3.1 Ouvrages
    8.3.2 Revues
    8.3.3 Fiction

    Historique[modifier]
    La fondation par Ron Hubbard[modifier]
    Article détaillé : L. Ron. Hubbard.

    Lafayette Ronald Hubbard (13 mars 1911, 24 janvier 1986), mieux connu sous le nom de Ron Hubbard1, était un auteur de science-fiction et fantasy américain.

    Le premier article de Ron Hubbard sur la dianétique parut en mai 1950 dans le magazine Astounding Science-Fiction dont il était un auteur habituel2. L’article avait été annoncé depuis plusieurs mois par le rédacteur en chef John W. Campbell qui le présentait comme un travail scientifique important3.

    En parallèle paraissait, le 8 mai 1950, le livre Dianétique : la science moderne de la santé mentale. Ron Hubbard y déclare avoir identifié la source des maladies psychosomatiques, après plusieurs années de recherches personnelles.

    La méthode de dianétique connut un succès rapide. Dès juillet, le livre était un best-seller et des « clubs de dianétique » se créèrent un peu partout aux États-Unis pour expérimenter la méthode d’audition décrite par Hubbard4. À ce moment, l’American Psychiatric Association exigea que la dianétique soit soumise à une enquête scientifique4.

    En 1952, Hubbard élargit la dianétique en une philosophie laïque qu’il appela « scientologie » et la déclara comme une religion en décembre 1953, date à laquelle la première église de scientologie fut fondée à Camden au New Jersey.

    Expansion et premières controverses[modifier]

    À la fin des années 1950, l’Église de scientologie s’implante progressivement dans d’autres pays : en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud puis en France, à Paris, en 19595.

    En 1958, le fisc américain remet en cause le statut religieux de la scientologie.

    Hubbard s’établit à cette époque en Grande-Bretagne et, en 1959, acheta le manoir géorgien de Saint Hill (en), situé près de la ville d’ East Grinstead (en) au Sussex, qui devint alors le siège mondial de la scientologie.

    La scientologie devint sujet de controverses dans le monde anglophone vers le milieu des années 1960. Dans l’État de Victoria en Australie, après la constitution d’un rapport sur les activités du mouvement, une loi sur les pratiques psychologiques mène à l’interdiction de la scientologie dans cet État en 1965. Deux autres États australiens feront de même, mais ces lois furent déclarées inconstitutionnelles en 19695.

    À la même époque, la Grande-Bretagne tenta d’interdire l’accès du pays aux scientologues étrangers et donc l’accès au centre de formation du siège international après un rapport de la Chambre des communes britannique critiquant les méthodes psychothérapeutiques de la scientologie et la considérant comme nuisible à la société et à la santé des individus6.

    La Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud et la province de l’Ontario au Canada menèrent également des enquêtes publiques sur les activités de la scientologie.
    Réorganisations du mouvement[modifier]
    Articles détaillés : Sea Org et Opération Snow White.

    À partir de 1966, Hubbard commença à se désengager de la direction du mouvement. Il démissionna en 1967 du poste de directeur exécutif, et fonda la « Sea Organisation » ou « Sea Org », qui devint le groupe de gestion internationale de la Scientologie. L’office du gardien fut fondé en 1966.

    La Sea Org fut jusqu’en 1975 une organisation maritime dirigée par Hubbard ; à cette date elle s’installa à Clearwater en Floride, qui devint le nouveau siège mondial de l’Église de scientologie.

    En 1977 éclata aux États-Unis l’« affaire Snow White », révélant une opération montée par l’Église pour purger les dossiers défavorables sur la scientologie et son fondateur L. Ron Hubbard. Ce projet incluait une série d’infiltrations et de vols de 136 organismes gouvernementaux, ambassades et consulats, ainsi que d’organismes privés critiques à l’égard de la Scientologie, réalisée par des membres de l’Église dans plus de trente pays.

    À cette occasion, le FBI découvrit des dossiers que l’Église constituait sur ses ennemis potentiels7, afin de les mettre hors d’état de lui nuire5.

    Onze cadres haut placés de l’Église furent inculpés. Ils plaidèrent coupables ou furent reconnus comme tels par la Cour fédérale pour les délits d’obstruction à la justice, de cambriolage de bureaux du gouvernement, et de vol de documents et biens de l’État, et furent condamnés à des peines de quatre à cinq ans de prison, et à des amendes de 10 000 dollars5,8.

    En 1978, trois dirigeants du siège français, ainsi qu’Hubbard, furent convaincus d’escroquerie par le tribunal de Paris9, lors d’un procès qualifié de « procès du siècle » par l’Église10.

    Suite à l’affaire Snow White, l’Office du gardien fut supprimé, et les scientologues impliqués dans l’affaire furent démis de leurs responsabilités dans l’organisation5. Le mouvement entreprit alors une restructuration : en 1981 est créée l’Église scientologue internationale, qui est l’organe de direction, et en 1982 le Centre de technologie religieuse, sa structure religieuse, à qui Hubbard céda ses droits sur les marques scientologues.
    Statut religieux et risque sectaire[modifier]

    Dans les années 1980, après la tragédie de Guyana et les plaintes des associations de familles concernant l’Église de l’Unification, les États-Unis puis les États européens s’inquiétèrent des dangers des « nouveaux mouvements religieux »11.

    De nouveaux rapports étudiant les risques sectaires de divers mouvements furent alors produits, comme le rapport Vivien en France, qui pointait des pressions morales endettant les adeptes de la scientologie.

    En 1993, la situation changea aux États-Unis où l’Église de Scientologie fut reconnue comme religion par les services fiscaux12.

    Cependant, en France, le rapport parlementaire de 199513 qui dressait une liste indicative des sectes très controversée14 y désignait la scientologie comme une secte. Un rapport de 1999 de la MILS la classait comme secte « absolue » et recommandait sa dissolution15.

    Un rapport de la Chambre des représentants belge (proposition de loi de deux parlementaires) no 313/7-95/96 en date du 28 avril 1997 la classe comme faisant partie des mouvements sectaires nuisibles.

    En République fédérale d’Allemagne également, une commission d’enquête parlementaire fédérale sur les « sectes et psychogroupes » la considérait comme un « mouvement politique extrémiste » dont la forme de pensée totalitaire est explicitement rapprochée de la pensée nazie11. En 2008, le ton changea lorsque l’Office Fédéral de Protection de la Constitution rendit un rapport dans lequel était assuré que rien dans les années d’enquête menées ne permettait de conclure que l’Église de Scientologie poursuivait un but répréhensible16.

    Les États-Unis réagirent en 1999 en publiant un « rapport sur la liberté religieuse dans le monde » très critique envers ces politiques nationales.

    Un rapport du parlement européen notait en 1997 que le reproche le plus répété envers la Scientologie est de tenter de noyauter les organes de l’État, mais qu’il n’avait pu être réellement prouvé. Il concluait que dans la plupart des pays d’Europe, les modifications de l’arsenal juridique n’étaient pas nécessaires. C’est le point de vue qui fut adopté par la plupart des pays, qui choisirent de ne pas créer de législation spécifique, mais de ne traiter le phénomène sectaire qu’au travers de l’atteinte à l’ordre public17.
    Croyances et pratiques[modifier]
    Doctrine[modifier]

    Dans ses écritures, la Scientologie se donne comme but : « Une civilisation sans folie, sans criminel et sans guerre, dans laquelle les gens capables puissent prospérer et les gens honnêtes puissent avoir des droits, et dans laquelle l’homme soit libre d’atteindre des sommets plus élevés. »18. La Scientologie se considère comme une « philosophie religieuse appliquée ». En d’autres termes elle se présente comme une religion, tout en offrant des « solutions pour les problèmes » de ses adeptes.

    La Scientologie, qui se définit elle-même comme une religion traditionnelle, se fonde sur la croyance selon laquelle l’homme a été créé pour travailler à son propre salut spirituel19. La Scientologie affirme aussi que l’homme est fondamentalement bon mais qu’à cause de son mental réactif, source d’irrationalité20, il peut être conduit à agir de manière mauvaise. Ainsi, son « salut spirituel » dépendrait de sa relation avec lui-même, avec ses semblables et du fait d’arriver à une « fraternité avec l’univers »21.

    La Scientologie affirme donner à l’individu le moyen de résoudre par lui-même ses problèmes, mettre de l’« ordre dans sa propre vie » et également lui permettre d’aider efficacement les autres. Le résultat obtenu se manifesterait par des progrès concrets visant à débarrasser la société de ce que la Scientologie estime être ses fléaux (les drogues, l’illettrisme, le crime, la violence et l’intolérance). Les Églises de Scientologie constitueraient alors, selon elles-mêmes, des points centraux, dont émaneraient programmes et activités22.
    La croix à 8 branches de la scientologie

    La scientologie considère que la motivation fondamen

  5. Excellence doublée dit :

    Ca devient de la grosse bouse MPSI avec tous ces fils de putes qui écrivent de longs textes, fermez vos putains de parties génitales bande de fils de salope vous cassez les couilles à toujours trop parler bande de petits enculés, j’vous chie sur le nez ainsi que dans les entrailles dans votre oesophage bande de petits fils de chiens.

    Cordialement,
    le mec qui a sodoculé vos mères les reines des putes.

Répondre à Garcy mort Annuler la réponse

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